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Where the world comes to study the Bible

La Revue Internet Des Pasteurs, Fre Ed 37, Edition de l’automne 2020

A ministry of…

Author: Dr. Roger Pascoe, President,
Email: [email protected]

I. Renforcement De L’interprétation Biblique
“Comment Lire Et Comprendre La Bible ” (Pt. 4)

Introduction

C’est la partie 4 de notre étude continue sur le “Renforcement de l’Interprétation Biblique : Comment Lire et Comprendre la Bible.” Dans les trois premières parties de cette étude, (les problèmes 34, 35 et 36 de ce Journal) nous avons jeté un coup d’œil sur les sujets suivants :

Partie 1

1. Trois taches basiques dans l’interprétation Biblique

2. Deux questions importantes d’herméneutique

Partie 2

1. Interprétation littérale

2. Interprétation de certains genres et dispositifs littéraires

3. Un sens unique ; des applications multiples

4. l’impact de la culture sur notre compréhension – cultures anciennes et contemporaines

Partie 3

1. Deux extrêmes d’interprétation culturelle et transculturelle

2. Deux exemples d’interprétation culturelle et transculturelle

a) Le lavage des pieds

b) le voilement de la tête pour les femmes

3. Quatre directives pour comprendre et interpréter les questions culturelles

Maintenant, dans cette partie 4, nous allons esquisser Dix Règles Simples De l’Interprétation Biblique. Pour ce sujet, j’ai trouvé les page 63-99 du livre de R.C. Sproul intitulé Knowing Scripture (Connaître l’Ecriture) d’un grand apport.

REGLE #1 : Interpréter l’Ecriture En Conformité Avec Le Sens Originellement Voulu par l’Auteur

Si vous étudier le texte de façon appropriée et adéquate, vous devriez être capable d’écrire ce dont l’auteur avait l’intention de dire à ses premiers lecteurs. Vous devez déterminer cela avant de penser à ce que ça signifie pour vos auditeurs aujourd’hui. Je recommande que vous écriviez le passage avec vos propres mots (le paraphraser). Cela vous permettra de savoir si vous connaissez le sens de du passage. Si vous n’en connaissez pas le sens, vous ne serez pas capable de l’écrire avec vos propres mots. Essayez de l’écrire en amplifiant le sens des mots et des expressions, expliquant l’imagerie avec vos propres mots.

REGLE #2 : Interpréter l’Ecriture A La Lumière d’Autres Ecritures

Du moment où nous croyons que l’Ecriture est divinement inspirée, nous croyons aussi qu’aucune partie de l’Ecriture ne peut être en conflit avec une autre partie de l’Ecriture, parce que Dieu ne peut pas se contredire Lui-même.

Ce principe (interpréter l’Ecriture à la lumière d’autres écritures) est très important pour deux raisons. Premièrement, à cause des attaques des incroyants contre l’Ecriture. L’une des attaques primaires contre l’Ecriture est l’assertion selon laquelle elle se contredit elle-même. Du moment où la Bible a été écrite par 40 auteurs sur une période de 16 siècles, si elle n’était pas un livre dont l’auteur est Dieu, les contradictions et les incohérences y seraient très possibles. En interprétant l’Ecriture à la lumière de l’Ecriture, vous pouvez montrer qu’elle est en cohérence avec elle-même.

Deuxièmement, interpréter l’Ecriture à la lumière de l’Ecriture est un principe important à cause de l’attitude avec laquelle les Chrétiens lisent l’Ecriture. Les chrétiens ne lisent pas et n’interprètent pas la Bible avec l’intention de trouver des incohérences dans le texte (comme le ferait un non-chrétien). Nous cherchons plutôt des incohérences dans notre interprétation du texte qui pourraient être révélées par ce principe « d’interpréter l’Ecriture par l’Ecriture ». En plus nous lisons et interprétons l’Ecriture avec une attitude de soumission à l’autorité inhérente, l’exactitude, l’intégrité et à la cohésion du texte, de telle sorte à ce que s’il y a contradiction ou incohérence dans notre interprétation, le problème nous incombe, mais pas au texte.

Pour cela, un principe basique d’une interprétation biblique saine est que pour comprendre correctement un passage de l’Ecriture, vous devez apporter d’autres textes qui sont soit comparatifs, soit contrastants. Si votre interprétation du texte que vous étudiez est en conflit avec l’enseignement d’autres passages comparatifs et contrastants, cela veut dire que votre interprétation est incorrecte. Ou, si un verset ou un passage a plusieurs options d’interprétation, et que celui que vous avez choisi n’est pas cohérent avec d’autres passages comparatifs et contrastants, vous devez alors rejeter cette option d’interprétation et choisir une option qui est cohérente avec les autres passages.

Suivre cette règle d’interprétation biblique aide de plusieurs manières :

(1) Elle élargit votre étude et exposition du texte en y apportant plus de lumière par d’autres textes.

(2) Elle agit comme une sauvegarde pour assurer que vous n’êtes pas en train d’interpréter le texte d’une manière incohérente par rapport à d’autres textes.

(3) Elle vous rassure que vous comprenez le déroulement progressif de la révélation de Dieu dans l’Ecriture. A mesure que le temps avançait, Dieu nous a révélé par l’Ecriture, et ce, de plus en plus, sa personne, sa volonté, ses desseins, etc.

(4) Elle vous aide à voir les différentes bases sur lesquelles Dieu a traité et entretenu des relations avec des gens d’autrefois. Ainsi, l’Ecriture n’est pas seulement un dévoilement progressif de la révélation de divine, mais aussi un dévoilement progressif de sa relation avec l’humanité.

REGLE #3 : Utiliser Les Versets Claires Majeures, et Nombreuses Pour Expliquer Les Moins Claires, Mineures et Peu nombreux.

Du moment où la révélation est progressive, il est compréhensible que la révélation première soit moins Claire que la révélation dernière, parce qu’elle est partielle et parfois obscure. Les Ecritures qui sont partielles ou mineures dans leur traitement du sujet n’ont pas d’autorité interprétative sur celle qui sont plus complètes et plus claires. Les révélations claires majeures clarifient celles qui sont moins claires et mineures.

Cela met l’accent encore sur le besoin de la règle #2 : Interpréter l’Ecriture à la lumière de l’Ecriture.

REGLE #4 : Soyez Prudents Lorsque Vous Faites Des Déductions, des Inférences « Logiques ».

Cette règle est intimement liée à la règle précédente. Ce qui peut ressembler à une déduction logique, peut ne pas être nécessairement vrai. Ce qui est logique pour nous peut n’est pas être logique pour Dieu ou pour ses pensées. Clairement, si un enseignement explicite contredit votre inférence ou ce que vous pensez être implicite, alors l’enseignement explicite l’emporte. Il est alors important, de chercher une instruction explicite qui soutient ce que vous pourriez croire implicite dans le texte.

C’est très facile d’adopter des interprétations et applications de l’Ecriture basées sur les déductions logiques, ou des instructions ou inférences implicites supposées, que vous tirez du texte, qui pourraient ne pas être du tout ce que l’auteur a voulu communiquer.

Tandis que nous devons être prudents à faire des déductions et des inférences, nous avons besoin d’identifier les principes généraux qui émanent des détails spécifiques dans le texte que nous étudions. Soyez très prudents de sorte à ce que les conclusions que vous tirez de votre texte soient sous-jacentes, universelles, des principes intemporels qui sont révélés dans le texte.

REGLE #5 : Ne Pas Faire En Sorte Que l’Ecriture Satisfasse à Une Norme Littéraire Déraisonnable

Par “norme littéraire déraisonnable” j’entends une norme que vous n’exigerez pas d’autre littérature. R.C. Sproul appelle cela « lire la Bible comme n’importe quel livre »(Knowing Scripture [Connaître l’Ecriture], 63). Un commentateur le dit ainsi : “En interprétant la Bible, nous ne demandons pas des faveurs que nous ne croyons pas être des règles adéquates pour lire toute littérature sérieuse ” (Mal Couch, ed. A Biblical Theology of the Church [Une Théologie Biblique de l’Eglise], 15).

Bien sûr, la Bible n’est pas juste comme n’importe quel autre livre parce que : (1) elle est unique (aucun autre livre ne lui est semblable) ; (2) elle est divine (aucun autre auteur ne lui est semblable) ; (3) elle est inspirée (aucune autre source, communication, révélation ou puissance ne lui est semblable).

Mais nous devons la lire comme tout autre livre dans le sens qu’elle est construite avec des mots comme tout autre livre – des mots qui avaient une signification ordinaire comprise alors ; des mots qui ont besoin d’être interprétés et compris en conformité avec les règles de grammaire de l’époque et qui sont élaborés pour être compris sur cette base. Aussi, nous ne lui attribuons pas des libertés littéraires que nous ne permettrions pour tout autre littérature.

Mais notez cet avertissement : Bien que nous puissions comprendre le sens des mots et de la grammaire correctement, cela ne veut pas dire que toute personne qui lit la Bible parviendra à des conclusions correctes concernant ce qu’elle dit et la manière dont elle doit être appliquée dans nos vies. Pour cela, nous avons besoin de l’illumination du Saint Esprit, qui est une possession exclusive des croyants seulement. Les incroyants peuvent comprendre les mots sur la page ; ils peuvent également s’engager dans la même analyse littéraire qu’ils pourraient appliquer à n’importe quel autre œuvre littéraire. Mais les incroyants ne parviennent pas à des conclusions correctes la concernant, parce qu’ils n’ont pas l’illumination du Saint Esprit (1 Cor. 2 :14 ; Eph. 4 :18) – leur capacité de compréhension de la Bible est limitée au niveau littéraire seulement. Bien qu’ils puissent en avoir la compréhension intellectuelle ils n’en ont pas la compréhension spirituelle. Ainsi, les incroyants ne se soumettent pas à l’autorité de l’Ecriture ; ils ne lui accordent pas une valeur adéquate ; ils n’acceptent pas les implications de l’Ecriture pour la foi et la pratique ; et ils n’accepteront pas l’application de l’Ecriture à leur vie. Si nous voulons accorder à la Bible une valeur adéquate, parvenir à des conclusions justes concernant ce qu’elle dit, et l’appliquer pertinemment à notre nos vies, nous avons besoin de l’illumination du Saint Esprit.

Ce que j’essaie de faire ressortir ici lorsque que je dis “ “ne pas faire en sorte que l’Ecriture satisfasse à une norme littéraire déraisonnable” c’est que bien qu’elle soit grammaticale dans sa construction (mots, expressions, propositions, etc.), son contexte (historique, culturelle, politique, etc.), et ses genres littéraires (poétique, narratif, etc.) elle doit être examinée de la même manière que vous examineriez et liriez tout autre littérature, mais avec l’aide du Saint Esprit. Cette méthode objective de l’interprétation biblique protège contre l’interprétation subjective, mystique, qui n’est pas enracinée dans l’érudition et qui peut la faire signifier tout ce que le lecteur veut ou pense.

REGLE #6 : Lire et Interpréter la Bible à Partir d’Une Perspective d’Application Personnelle.

Ne demander pas « Qu’est-ce que cela signifie pour moi ? » mais « Comment cela s’applique-t-il à moi ? » En nous posant cette question, non seulement nous mettons en évidence son application courante et pertinente, mais nous découvrons comment elle a été appliquée premièrement aux personnes pour lesquelles elle a été originellement écrite. En voyant comment l’auteur à organiser ses arguments et en voyant qu’elle a été appliquée à une situation réelle de vie de ses lecteurs originels, (c’est-à-dire pourquoi il a écrit, quel problème il traitait, etc.), nous découvrirons comment elle pourrait s’appliquer à nous-même dans la limite de son sens originel voulu.

Notez cette limite : Même si nous pouvons faire plusieurs applications à partir d’une vérité, ces applications sont toujours limitées par l’enseignement de l’auteur tel qu’il l’a voulu originellement. Vous n’êtes pas autorisés à appliquer l’Ecriture de n’importe quelle manière que vous voulez. Comme quelqu’un l’a dit : « Il y a plus d’hérésies enseignées dans le domaine de l’application que dans l’explication ».

Ainsi, nous devons lire et interpréter la Bible dans une perspective “d’application personnelle” en identifiant le sens voulu par l’auteur (et ce que ses lecteurs originels auraient pu comprendre) ; en identifiant la situation de la vie des lecteurs originels (et comment ce qui a été écrit s’est appliqué à eux); et en l’appliquant de manière appropriée à notre propre situation de vie et de culture (c’est-à-dire, d’une manière cohérente, et correspondante à la situation originelle).

REGLE #7 : Identifier le Dispositif et le Genre Littéraires et Les Interpréter Convenablement.

J’ai déjà définit ce que j’entends par interprétation littérale, particulièrement quand il s’agit de dispositif littéraire (tels que les figure de style) et les genres littéraires (tel que la poésie, le genre apocalyptique, l’allégorie, etc.). Chaque genre littéraire doit être interprétée convenablement. Par exemple, la poésie Hébraïque doit être interprétée en conformité avec ses règles et coutumes – ex : le parallélisme, etc. (ex : Ps. 2 :4 ; Prov. 1 :20 ; Gen. 4 :23 ; Isa. 55 :6-7). Nous devons distinguer entre proverbe et loi. Comme nos proverbes Anglais, les proverbes Hébreux ne sont pas faits pour être des truismes universels pour les gens de tous les temps, mais des principes généraux qui sont généralement vrais pour ceux qui vivent une vie pieuse.

REGLE #8 : Etudier La Construction Grammaticale et le Sens Des Mots Prudemment.

Vous ne pouvez pas interpréter l’Ecriture correctement si vous ne prêtez pas une attention méticuleuse à la grammaire – (1) les parties du discours (ex : nom, verbe) ; (2) la forme de chaque mot (ex : singulier ou pluriel ; temps présent ou future, etc.) ; (3) le sens et l’emploi des mots dans leur contexte et leur relation les uns avec les autres (c.-à-d. la syntaxe) pour former des expressions, des phrases et des paragraphes. Ne prêtez pas aux mots le sens que vous soulez ou pensez qu’ils signifient en vous basant sur l’emploi contemporain. Vous devez comprendre le mot de la manière dont il était utilisé dans les contextes littéraire, culturel, et historique. Souvenez-vous que parfois le sens des mots change avec le temps.

Faites attention aux mots-clés importants et répétés. Les mots et expressions répétés vous disent souvent quelque chose sur lequel l’auteur veut mettre l’accent, et/ou sur le thème du texte (ex : Phil. 1 :27 ; 2 :2,3,5 ; 3 :15,16 ; 4 :2,7). Les mots importants pourraient être : (1) des termes Théologiques (ex : la justification) ; ou (2) le verbe principal dans une phrase ; ou (3) des conjonctions et des prépositions. Les mots ne peuvent pas être interprétés hors de leur emploi. Par conséquent, rassurez-vous de toujours déterminer ce que signifie un mot en analysant sa forme et son emploi dans son contexte.

Lorsque vous avez un mot avec des sens multiples possibles, vous devez voir son contexte et à ses emplois varié dans la Bible pour déterminer son sens.

REGLE #9 : Lire et Interpréter la Bible de Manière Christologique.

Par cela, j’entends lire la Bible à partir d’une perspective Néotestamentaire. Chaque message devrait diriger vers Christ ou la vie Chrétienne en Christ. Chaque sermon devrait être mu par l’accent rédempteur des Ecritures (cf. « Fallen Condition Focus » [Accent de la Condition de Chute] de Bryan Chapell (FCF) dans Christ Centered Preaching [Prédication Centré sur Christ], 1994). Cet accent n’est pas seulement le salut des perdus, mais aussi la croissance des croyants pour qu’ils deviennent tout ce que Dieu veut qu’ils soient. Chapell déclare que « la compréhension adéquate d’un passage et l’accent d’un sermon exigent une Prédication claire, Centré sur Christ » (Bryan Chapell, 42).

Théologiquement, chaque sermon doit avoir comme but le même but que le passage, qui est « un aspect de la condition humaine qui exige l’instruction, l’admonition et/ou la consolation des Ecritures » (Chapell, 43). En ayant cela comme objectif, chaque sermon sera unifié avec son but.

REGLE #10 : Lire et Interpréter la Bible Théologiquement.

Cherchez des indications dans le texte de(s) vérité(s) essentielle(s) que l’auteur exprime. Posez-vous la question : Quelle doctrine (théologie) l’auteur originel du texte exprime-t-il ? (2) Quelle vérité primordiale émerge du texte ? N’imposez pas vos préjugés doctrinaux au texte. Ne lisez pas dans le texte ce qui n’y est pas. Posez-vous la question : (1) Que dit le texte sur Dieu ? (2) Que dit le texte sur la relation de l’homme avec Dieu ? (3) Que dit le texte sur comment vivre pour Dieu ? Si vous ne pouvez pas trouver la réponse à ces questions dans le texte, c’est que probablement vous ne connaissez pas ce qu’est l’accent théologique du texte.

La difficulté de cette tâche dépend souvent du genre littéraire. La vérité enseignée peut s’avérer difficile à découvrir dans le genre non didactique– ex : le Cantique de Salomon, ou le livre de Jonas. Est-ce que livre de Jonas traite de la manière dont Dieu agit avec un prophète rebelle ? Ou traite-t-il de la souveraineté de Dieu dans toutes circonstances, qu’elles soient des actes de la nature (tempêtes, plantes, et vers), des marins païens, des prophètes rebelles ou des méchants Gentilles, etc. ?

Dans ce sens, vous devez être très prudents dans l’interprétation des narrations dans le but d’être sûr que vous comprenez la théologie qui y est enseignée. Vous devez extraire le sujet théologique des détails de la narration.

II. Renforcement Du Leadership Biblique
« Servir Notre Maître Dans Un Monde Qui Le Hait : Une Etude Exégétique De Jean 15 :18-27 »

En tant que leaders chrétiens nous faisons souvent face au rejet, à la fois dans nos églises et dans le monde. Vivre en tant que chrétien est difficile et intimidant, n’est-ce pas? Le monde est opposé à l’évangile et à Christ Lui-même. Parfois, leur animosité fait que nous avons peur de tenir ferme pour Christ. Mais là est l’encouragement – Jésus a dit : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jn. 16 :33).

Ainsi donc, que faisons-nous en tant que serviteurs du peuple de Dieu, pour encourager nos assemblées à témoigner pour Christ quand la culture environnante est hostile ? C’est notre sujet dans cet article : “témoigner pour Christ dans un monde qui le hait ” (Jn. 15 :18-27). J’espère que l’étude de la Bible vous aidera et vous encouragera tandis qu’il devient difficile de confesser Christ publiquement dans ce monde.

Dans notre passage, Jésus venait d’exhorter les disciples à demeurer en Lui (15 :1-11) et de s’aimer les uns les autres (15 :12-17). Maintenant, Jésus continue de les prévenir de la haine du monde contre Lui-même et contre eux qui le suivent (15 :18-25) et les encourager à témoigner de lui au milieu d’une telle haine (15 :26-27).

Le principe que nous apprenons de ce passage est que : « malgré l’opposition venant du monde, nous pouvons fidèlement témoigner de Christ ». Nous distinguons trois principes théologiques dans ce texte…

I. Le Monde Hait Ceux Qui Suivent Christ (18-20).

Remarquez que 1. Le monde hait ceux qui suivent Christ parce qu’il a haï Christ lui-même le premier (15:18). « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous » (15 :18). Quand Jésus dit: « si » le monde vous hait, il n’est pas en train de déduire qu’il se peut que le monde vous hait ou ne vous hait pas. C’est une « si » de raison, non pas un « si » de doute. Il n’y a aucun doute que le monde hait ceux qui suivent Christ.

Les disciples eux-mêmes avaient déjà expérimenté cela. Ils savaient ce qui était arrivé à l’aveugle-né et ses parents dans le ch. 9. Ils savaient que les parents de l’aveugle-né « dirent cela parce qu’ils craignaient les Juifs ; car les Juifs étaient déjà convenus que, si quelqu’un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue » (9:22). C’était de la pure intimidation des Juifs contre ces personnes parce qu’ils avaient expérimenté la puissance de guérison de Jésus. On avait contraint les Juifs de taire leur témoignage de ce que Jésus avait fait pour leur fils. Dans les jours qui devaient venir, les disciples allaient même connaître un dégrée de haine plus grande de la part du monde. Il y a une haine innée qui jaillit de ceux qui sont amèrement opposés à Christ. La vérité est que le monde hait les chrétiens parce qu’il hait Christ. Le monde est rempli d’hommes et femmes méchant(e)s dont la haine contre Christ, inspirée par satan est manifestée dans leur haine contre ceux qui suivent Christ.

Jésus console ses disciples en disant : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous » (15 :18).”La consolation en cela c’est que les chrétiens qui expérimentent la haine souffrent avec leur Sauveur. Jésus a souffert la haine du monde en premier, et les chrétiens souffrent pour Christ maintenant. L’apôtre Paul appelle cela un privilège, un don : « car il vous a été fait grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui » (Phil. 1 :29). Jésus ne nous appelle pas à vivre quelque chose que lui-même n’a pas vécu en premier. A cause de la souffrance et de l’opposition, plusieurs des disciples de Jésus ont arrêté de le suivre (Jn. 6 :66). Ils ne pouvaient pas supporter l’intolérance, le rejet, l’humiliation, les sévices corporel. C’est là le défi auquel plusieurs chrétiens sont confrontés aujourd’hui.

Ainsi, 1. Le monde hait ceux qui suivent Christ parce qu’il hait Christ lui-même; 2. Le monde hait ceux qui suivent Christ parce qu’ils ont été choisis par Christ (15:19-20). « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui, mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisi du milieu du monde, à cause de cela, le monde vous hait » (15 :19). Etre “du monde” signifie s’identifier au monde, tenir les croyances et les valeurs morales du monde, adopter les habitudes et le caractère du monde. Si vous faisiez cela, dit Jésus, “le monde” vous “aimerait” comme les siens. Si vous étiez motivés et caractérisés par les valeurs du monde, le monde vous aurait accepté comme les siens propres. Mais la vérité est que le monde ne vous accepte pas. En réalité, le monde vous hait « parce que vous n’êtes pas du monde ». La raison pour laquelle vous n’êtes pas du monde c’est que Jésus « vous a choisi du milieu du monde ».

Avez-vous compris cela ? Jésus est en train de dire qu’il y a une seule raison pour laquelle vous n’êtes ni acceptés, ni soumis au monde et c’est parce que ; « Je vous ai choisi du milieu du monde ». Cela, c’est sa souveraine grâce et miséricorde envers eux qui le suivent. La raison pour laquelle les disciples étaient séparés du « monde » n’était qu’il y’avait quelque chose de bon ou de méritoire en eux aux yeux de Dieu, mais parce qu’ils étaient choisis par Jésus. Et tout comme Jésus les avaient souverainement appelés, de même, il appelle souverainement tous les croyants aujourd’hui à lui-même, à le suivre et à être ses porte-paroles. C’est cela qui nous rend différent du monde. Nous avons été appelés hors du monde par Dieu et séparés pour Lui ; pour Son usage et Son dessein exclusif.

En répétant ce qu’il leur avait déjà dit dans 13 :16, Jésus dit : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre ». (15:20b). En d’autres termes, la manière dont le monde réagit vis-à-vis de Jésus sera la même à l’égard de nous qui le suivons. Inversement, s’ils avaient obéi à sa parole, ils auraient également obéi à la parole de ceux qui le suivent. Bref, le monde réagira à votre égard de la même manière qu’il a réagi à l’égard de Jésus.

Le monde hait ceux qui suivent Christ - 1. Parce qu’il a haï Christ lui-même ; 2. Parce que les chrétiens ont été choisi du milieu du monde par Christ, et, 3. Le monde hait ceux qui suivent Christ parce que le monde ne connaît pas Dieu. (15:21). « Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé. » (15 :21). Le monde persécutera et haïra ceux qui prennent le nom de Jésus « parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui M’a envoyé ». C’est en Jésus-Christ seulement que l’on peut connaître Dieu. Si vous haïssez Jésus, c’est parce que vous ne connaissez pas Dieu – « Celui qui L’a envoyé. » Celui qui connaît vraiment Dieu, sait que Jésus est son seul et unique Fils éternel, qu’il a envoyé dans le monde. S’ils avaient su que Jésus était l’Envoyé de Dieu, ils ne l’auraient pas traité comme ils l’ont fait. Car la Bible dit que « le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. » (1 Jn. 4 :14).

Par conséquent, le premier principe théologique dans ce passage est que le monde hait ceux qui suivent Christ. Mais remarquez le second principe…

II. Il N’y A Pas D’excuse Pour La Haine Du Monde A L’egard De Christ (15 :22-25).

1. Il n’y a pas d’excuse pour la haine de Christ, à cause des paroles qu’Il a dites (15 :22-23). « Si je n’étais pas venu et que je ne leur avais pas parlé, ils n’auraient pas de péché ; mais maintenant, ils n’ont aucune excuse de leur péché » (15 :22). La vérité, c’est qu’ils auraient dû connaître qui était Jésus. Il est venu les amener à connaître Dieu et c’est ce qu’il a fait en paroles et en actes. Si Jésus ne leur avait pas révélé qui il était dans ses enseignements, alors ils n’auraient pas commis le péché de le rejeter comme leur Messie, parce qu’ils auraient été dans l’ignorance – « il n’auraient pas de péché. » Mais, puisque Jésus leur a révélé son identité, “maintenant, ils n’ont aucune excuse de leur péché”. Rejeter Jésus est inexcusable ; ils sont coupables. Pourquoi ? Parce que Jésus leur a clairement déclaré la vérité au sujet de son identité et de celle de Dieu. Cependant, ils l’ont quand même rejeter. Et il n’y a pas d’excuse à cela. Aucune personne qui soit née dans ce monde n’aurait d’excuse de rejeter Christ devant le Trône Blanc du jugement de Dieu – rien à dire, pas d’excuse, pas de justification de soi. Pour quoi? Parce qu’ils ont entendu la vérité et l’ont rejeté.

« Celui qui Me hait, hait aussi Mon Père » (15 :23). Vous ne pouvez connaître Dieu qu’en connaissant et en croyant et en obéissant à Dieu. Si vous haïssez Jésus, vous haïssez le Père aussi. Les Juifs du temps de Jésus disaient que Dieu était leur Père mais, ils ont rejeté Jésus en tant que Fils de Dieu, le Messie. Cela est impossible parce que Jésus est un avec le Père. Vous pouvez revendiquer connaître Dieu, mais si vous rejetez Jésus, vous rejetez Dieu le Père aussi. Ainsi, des gens et des groupes religieux qui disent adorer Dieu mais renient la divinité de Christ, son expiation substitutive pour le péché, sa résurrection d’entre les morts, etc. ne connaissent pas Dieu et ne peuvent pas le connaître.

Ainsi, 1. Il n’y a pas d’excuse pour la haine de Christ, à cause des paroles qu’Il a dites. And, 2. Il n’y a pas d’excuse pour la haine de Christ, à cause des œuvres qu’Il a faits (15:24-25). « Si je n’avais pas fait parmi eux des œuvres que personne d’autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché » (15 :24a). Non seulement les paroles de Jésus (15 :22) sont des preuves irréfutables de qui il est, mais ses œuvres le sont aussi. Il est le seul à avoir dit ce qu’il a dit et fait ce qu’il a fait. S’il n’avait pas fait des signes miraculeux qu’il a faits, alors, il dit : “ils n’auraient pas de péché”. Mais Jésus a fait « des œuvres que personne d’autre n’a fait. » et pour cette raison, chacun est responsable de sa réaction à son égard. « Mais maintenant, ils les ont vues, et ils m’ont haï et Moi et Mon Père » (15 :24b). Les gens du temps de Jésus ont montré leur réaction en le rejetant de son vivant et à sa mort. Un tel rejet était inexcusable en ce qui concerne l’identité de Jésus. En le rejetant ils ont rejeté Celui qui l’a envoyé.

Maintenant, ce n’est pas différent aujourd’hui. Nous avons la preuve des paroles et des œuvres de Jésus là, devant nous dans les Ecritures. Ainsi, tout un chacun est responsable de la manière dont il réagit par rapport aux preuves. Ce que nous voyons dans ce passage est que les preuves ne sont pas souvent suffisant pour convaincre certaines personnes de leur péché et de leur besoin d’un Sauveur. Telle est la dureté du cœur humain.

« Mais cela est arrivé afin que s’accomplît la parole qui est écrite dans leur loi : il m’ont haï sans cause » (15 :25). C’est malheureusement la triste vérité – « il m’ont haï sans cause ». Habituellement, les gens nous haïssent sans raison. Mais dans le cas de Jésus, ils l’on haï sans aucune raison. Cela va simplement montrer la dureté et la méchanceté incroyables du cœur humain ! Jésus est venu, faisant du bien aux gens gratuitement. Il a fait du bien à des gens qui ne le connaissaient même pas, guérissant ceux qui étaient malades, nourrissant ceux qui étaient affamés, et ressuscitant certains d’entre les morts. Il est venant déclarant des paroles de grâce et de miséricorde. Il est venu nous faire connaître Dieu.

En le haïssant sans cause, les détracteurs de Jésus accomplissaient deux choses par ignorance : (a) ils étaient responsables de sa mort ; et en même temps (b) ils ont accompli les desseins rédempteurs éternels de Dieu. Dieu a utilisé les actes méchants de l’homme, pour accomplir sa volonté parfaite, de telle sorte que les êtres humains sont responsables de la mort de Jésus, tandis qu’en même temps, par sa mort, Dieu offre la vie éternelle à la race humaine. Cela, c’est l’amour et la grâce merveilleux de Dieu !

Qu’avons-nous appris jusqu’ici ? Premièrement, le monde hait ceux qui suivent Christ (15 :18-20). Deuxièmement, il n’y a pas d’excuse à la haine contre Christ (15 :22-25). Ainsi donc, en tant que des leaders de Christ dans Son église, comment Le servons-nous et témoignons-nous de Lui dans un tel monde rempli de haine ? Bien, voici l’encouragement.

III. Malgre La Haine Du Monde, Nous Pouvons Temoigner De Christ (15 :26-27).

1. Nous pouvons témoigner de Christ par la puissance du Saint Esprit (15 :26). Dans 15 :18-25, Jésus a averti les disciples de la venue de la persécution et expliqué la raison pour laquelle ils seraient persécutes. Maintenant, dans15 :26-27, Jésus exhorte et réconforte les disciples en leur disant d’où viendrait notre source de force pour témoigner de Lui au milieu de l’opposition et de la persécution. Tout comme il leur avait dit au début du chapitre 14, Jésus nous rappelle encore que notre réconfort et notre puissance face à l’opposition, c’est le Saint Esprit. « Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi » (15 :26). Jésus a promis que lorsqu’il retournerait au ciel, il enverrait « le Consolateur (l’Aide)…de la part du Père. » C’est ce qui, bien sûre, est arrivé à la Pentecôte.

La nature du Saint Esprit est “l’Esprit de vérité” (15 :26b). Tout comme la parole de Dieu est vérité et que Jésus est la vérité, le Saint Esprit est aussi la vérité parce que la Trinité est une. Ainsi, la nature du Saint Esprit est la vérité même et l’œuvre du Saint Esprit c’est de « rendre témoignage de Moi ». C’est là, l’un des rôles primaires du Saint Esprit dans le monde aujourd’hui. « Quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement ». Dans le monde, le Saint Esprit témoigne de la plénitude du péché de la race humaine, de la plénitude de la grâce de Dieu, et de la plénitude de la merveille de la rédemption de Christ. Le Saint Esprit est “l’Esprit de vérité” qui atteste la vérité de Dieu.

Ainsi, 1. Nous pouvons témoigner de Christ par la puissance du Saint Esprit, et 2. Nous pouvons témoigner de Christ à cause de notre relation avec Lui (15 :27). « Et vous aussi, vous rendrez témoignage parce que vous êtes avec moi depuis le commencement » (15 :27). Très tôt, les disciples allaient expérimenter le manque total de témoignage pour Christ lorsqu’ils l’ont tous abandonné et fui. Mais après la venue du Saint Esprit, ils allaient être hardis et remplis de puissance pour être sans crainte. Des hommes qui avaient abandonné Christ par peur allaient bientôt être des hommes courageux, qui rendaient de Christ sans crainte, même jusqu’à la mort à cause de leur relation avec Lui depuis le commencement.

Comme les disciples, parce que nous avons une relation intime avec Christ, nous sommes rendus puissants par le Saint Esprit pour témoigner de la grâce de Dieu sans peur. Nous pouvons rendre témoignage face à la condition morale pitoyable de la race humaine. Nous pouvons rendre témoignage à la grâce salvatrice de Dieu en Christ. Et tout cela au milieu de l’opposition du monde. En tant que dirigeants d’églises, notre responsabilité aujourd’hui, c’est de donner l’exemple de comment témoigner de Christ même dans l’opposition. En tant que des personnes qui suivent Christ, le Saint Esprit demeure en nous et nous sommes placés dans le monde pour rendre témoignage de qui est Jésus, pourquoi il est venu, ce qu’il a fait, où il est maintenant, et son prochain retour. Nous rendons témoignage de lui chaque fois que nous prions pour notre nourriture. Nous rendons témoignage de lui chaque fois que nous disons une parole de la part de Christ aux autres. Nous rendons témoignage de lui quand nous prenons position contre ceux qui rabaissent Christ. Nous rendons témoignage de lui par notre style de vie, nos paroles, nos actions, nos priorités, nos associations, nos habitudes. Tout ce que nous disons ou faisons doit être avec pour but de glorifier Dieu par notre Seigneur Jésus Christ.

Observation Finales

Ce que nous avons appris dans ce passage est que : 1. Le monde hait ceux qui suivent Christ parce qu’il a haï Christ lui-même (15 :18-20) ; 2. Il n’y a pas de haine contre Christ à cause of (a) des paroles qu’il a dites, et (b) des œuvres qu’il a faites (15 :22-25) ; cependant, 3. Malgré la haine du monde, nous pouvons fidèlement témoigner de Christ, (a) à cause de la puissance dont le Saint Esprit nous équipe (15 :26), et (b) à cause de notre relation avec Lui (15 :27). C’est ça notre consolation et notre encouragement.

Que cette parole soit un encouragement et un défi à chacun de nous aujourd’hui, spécialement ceux d’entre nous qui dirigeons et paissons le peuple de Dieu. Jésus a averti que rendre témoignage de lui ne sera pas facile. Et il nous a encouragé et équipé pour le faire malgré la haine du monde. Puissions-nous tenir ferme pour Lui dans un monde qui le hait.

III. Plan Du Message

Titre : Lettres Aux Sept Eglises : Sardes – Le Christianisme Nominal (Rev. 3 :1-6)

Thème : Une église peut entretenir une façade de Chrétienté, même quand elle est sur le point de mourir

Point I : Il y a une différence entre la renommée et la réalité : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, mais tu es mort ». (3 :1)

1. Par la renommée (« nom ») cette église était « vivante ».

Point II : Il y a une connivence entre se réveiller et travailler (3 :2)

1. Cette église devait « se réveiller » – et « de veiller »

2. Cette église devait « travailler » – « pour affermir ce qui reste »

Point III : Il y a la nécessité de se souvenir et de se repentir (3 :3-6)

1. Il est nécessaire de se souvenir du passé – « se rappeler de ce que vous avez reçu et entendu » (3 :3a)

2. C’est nécessaire de reconnaître le présent – « garde et repends-toi » (3 :3b)

3. Il est nécessaire de se refocaliser sur l’avenir

a) Beaucoup de dormeurs seront surpris par le jugement de Christ – « Si tu ne veilles pas, je viendrais comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi » (3c)

b) Quelques saints seront satisfaits de l’approbation de Christ – « cependant, tu as à Sardes quelques hommes qui n’ont pas souillé leur vêtements » (3 :4a)

A ces saints fidèles, Christ promet…

- « Ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes. Celui qui vaincra sera revêtu de vêtements blancs » (3 :4b-5a)

- Je n’effacerai pas son nom du Livre de Vie (3 :5b-c)

Conclusion : « Que celui qui a des oreilles entende ce qui dit l’Esprit aux Eglises » (3 :6).

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