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Where the world comes to study the Bible

La Revue Internet Des Pasteurs, Fre Ed 35, Edition du Printemps 2020

Un minstère de…

Auteur: Dr. Roger Pascoe, Président,
Email: [email protected]

I. Renforcer l’Interprétation Biblique
“Comment Lire et Comprendre la Bible”(Pt. 2)

Introduction

Bien que le sujet de l’interprétation biblique (“herméneutique”) soit vaste et parfois compliqué, il est important pour nous de l’étudier dans le but d’être des prédicateurs de la Parole qui sont exactes et clairs, qui declarent fidèlement ce qu’elle dit et sous-entend et comment la mettre en pratique dans nos vies.

Donc, lorsque nous étudions les Ecritures, nous arrivons à des expressions, des phrases et des paragraphes difficiles à comprendre et à interpreter selon le sens que l’auteur initial a voul communiquer. C’est précisement pour ces situations que nous avons besoin de lignes directrices et de principes qui nous aident à parvernir à la meilleure compréhension possible du passage, étant donné que nous vivons à une époque et une culture complètement différentes et que nous parlons une langue complètement différente.

Dans la partie 1 de Comment Lire et Comprendre la Bible” (voir l’édition d’hivers 2020 de ce journal), nous avons parler de:

1. Trois tâches basiques dans l’interprétation biblique:

(a) Déterminer le sens exact du passage (exégèse);

(b) Appliquer des principes sains d’interprétation du paasage (herméneutique);

(c) Nivéler le fossé entre l’ancien texte, l’ancienne langue, culture et auditoire et notre langues, culture et auditoire contemporains.

2. Deux questions herméneutiques importantes:

(a) Les auteurs de l’A.T. savaient-ils entièrement ce dont ils écrivaient?

(b) Les auteurs du N.T. savaient-ils entièrement ce dont ils écrivaient?

Maintenant, dans cette Partie 2 sur le même sujet, nous continuons d’examiner d’autres aspects importants de l’interprétation biblique.

A. Interprétation Littérale

Certaines personnes disent qu’on ne peut pas prendre la Bible littéralement (1) la Bible utilise des figures de style (métaphore, hyperbole, etc.), et (2) parce que la Bible utilise un langage poétique et d’autres genres littéraires de sorte qu’elle ne peut pas être interprétée littéralement (ex. l’apocalypse). C’est véritablement une tentative de distraction de la vérité de la Bible. En réalité, nous interprétons la Bible en utilisant le même principe que pour tout autre littérature.

Qu’entendons-nous par “littéral”? Si par littéral vous entendez une traduction tissée mot pour mot qui ne prend pas en compte le langage fuguratif et métaphorique, c’est donc “non”, nous n’interprétons pas la Bible littéralement. Mais si par “littéral” vous entendez que nous prenons la Bible au sens premier; que nous croyons que la Bible est vraie dans tout ce qu’elle affirme et exacte dans tout ce qu’elle rapporte; que nous lisons et interprétons la Bible selon son sens plein et naturel comme voulu par les auteurs (prendre en compte leur style litéraire, leurs dispositifs littéraires, leur grammaire, le sens des mots au moments où elle est écrite, et le contexte historique, écconomique, social, géographique et politique dans lesquels elle est écrite), alors “oui” nous interprétons la Bible littéralement.

Probablement, un meilleur terme que sens “littéral” serait sens “littéraire”. Le sens littéraire est une interprétation qui “…reflète le type de littérature employé, le contexte, l’arrière-plan historique, la grammaire, (et) le sens des mots” 1 - c’est-à-dire une interprétation qui est basée sur une méthode “d’interprétation grammaticao-contextuel-théologique”. Ou bien nous devrions dire que l’interprétation littérale est “une interprétation qui ne spiritualise pas ou n’allégorise pas” 2 ce que l’auteur n’a pas voulu spirituaiser ou allégoriser – c’est-à-dire le sens “normal” ou “plein”.

L’interprétation littérale, signifie donc, interpréter la Bible selon son sens littéral/littéraire – c’est-à-dire, comme vous auriez interprété tout travail littéraire, “selon les règles normales de grammaire, du discours, de la syntaxe et du contexte.” L’interprétation littérale n’exclue donc pas l’utilisation des types ou des illustrations; ni les genres littéraires basés sur les symboles imaginaires et illustratvies (ex. l’apocalpse). L’interpétation littérale n’exclue pas l’interprétation normale basée sur une lecture naturelle du texte (sens premier, plein). Comme un de mes amis qui est pasteur a l’habitude de le dire: “Lorsque le sens plein est conforme au sens commun, alors tout autre sens est un non-sens.”

L’interprétation littéral se tient en contraste par rapport aux autres méthodes d’interprétation telles que l’allégorisation, la spiritualisation, la moralization, et la typologie. En d’autres termes, derrière le dispositif littéraire, l’imagerie, les genres et le style que l’auteur biblique a pu employé, se cache une idée ou un concept littéral. C’est ce que nous recherchons lorsque nous lisons la Bible.

Même si la Bible est un livre unique du fait qu’elle est inspirée par la Saint Esprit, cela ne change pas le fait qu’elle est écrite avec des mots du langage humain normal, et avec une construction grammaticale normale. Pour ce faire, notre compréhension de la Bible est basée sur les mêmes règles que nous appliquons pour comprendre tout autre œuvre littétaire. L’interprétation littérale ne signifie pas que nous adhérons au littéralisme “tissé” qui met le texte biblique dans un prêt-à-porter qui pourrait le rendre inintelligible.

C’est pourquoi l’approche “grammatico-contextuel-théologique” est si vitalement importante. En essayant d’interpréter le texte littéralement, vous avez besoin d’être capable d’identifier: (a) les différents composants grammaticaux du texte; (b) son accent théologique; (c) son contexte; et (d) son genre et ses dispositifs littéraires. Tous ces aspects influencent la comprehension et le l’interprétation.

Pour ce faire, dans le but d’interpréter correctement le Bible, nous devons analyser et comprendre...

1. la grammaire – les différentes structures syntaxiques (propositions et phrases) et les mots employés – leur types et parties du discours (ex. nom, verbe, etc.), forme (ex. cas; temps), et sens.

2. La théologie. Que dit l’auteur au sujet de Dieu (ses desseins, son caractère, sa nature, ses plans, etc.) et au sujet de notre relation avec Dieu?

3. Le contexte – historique, politique, economique, social, et culturel.

4. Les genres et dispositifs littéraires – le style d’écriture et les figures de style.

Toute cette analyse influence notre compréhension des idées (vérité, théologie) que l’auteur initial avait l’intention de communiquer et est partie prenante de l’interprétation littérale.

B. Interpréter le Genre Littéraire et les Formules

Evidemment, le genre littéraire a une grande influence sur la manière dont nous interprétons tout document, dont la Bible n’est pas la moindre, étant donné qu’elle contient plusieurs genres différents. Le genre littéraire se réfère au style d’écriture du passage tel que la prose, la poésie, l’épître, le proverbe, l’apocalypse, l’évangile (avec la parabole comme sous catégorie), la narration historique, la narration prophétique, etc.

Le genre littéraire affecte la manière dont nous interprétons le passage. S’il est écrit dans un langage apocalyptique, par exemple, avec des images sauvages et hallucinatoires, et des descriptions de scènes eschatologiques, c’est à cette lumière que l’on doit l’interpréter.

Toutefois, l’identification du genre ne rend pas l’interprétation évidente. Par exemple, le genre littéraire ne règle pas la question de l’historicité. Le livre de Jonas en est un cas. Parce qu’une partie de Jonas est écrite comme une narration historique, mais une autre partie (le chapitre 2) est écrite sous forme poétique. Les érudits sont divisés sur la question de savoir si c’est un compte rendu historique ou simplement un portrait allégorique de l’expérience de Jonas avec le chapitre poétique comme une prière reflétant la reconnaissance. Bien sûr, pour les incroyants qui ne croient pas aux miracles, le chapitre poétique leur donne une excuse pour jeter l’aspect historique de tout le livre par-dessus bord.

En plus du genre littéraire, nous devons être conscients de tout formule littéraire que l’auteur pourrait utiliser, telles que les figures de styles comme la métaphore, la comparaison, et l’hyperbole. Lorsque ces formules sont utilisées, elles affectent la manière dont nous interprétons et comprenons le texte.

C. Un Sens Unique, Plusieurs Applications

Notez ce principe, s’il vous plaît: “Un sens unique; plusieurs applications.” Nous croyons que chaque passage de l’Ecriture a un seul sens, non pas plusieurs sens, si on le lit et l’interprète comme écrit et voulu par l’auteur. Il ne signifie pas une chose pour vous et une autre chose pour moi. Chaque passage de l’Ecriture a un seul et unique sens. Nous pouvons avoir beaucoup d’options d’interprétation simplement à cause des limitations de la traduction et la communication écrite, mais il y a un seul et unique sens voulu par l’auteur. Cependant; chaque Ecriture peut avoir plusieurs applications. A partir du seul et unique sens d’un passage de l’Ecriture, nous pouvons tirer plusieurs applications qui influencent notre conduit, langage, nos relations, etc.

Mais notez cette qualification: A cause de la nature progressive de la révélation scripturaire, un sens plus profound et plus étendu qui n’a pas été évident pour les auteurs et les auditoires humains initiaux, pourrait nous être évident. Cela ne change pas le sens initial, mais l’étend.

Nous devons toujours nous rappeler que même s’il ya plusieurs auteurs humains de la Bible, il n’y a qu’un seul Auteur Divin. Ainsi, ce qui peut n’avoir pas été évident pour l’auteur humain ou qui n’a pas été son intention, était évident et voulu par l’Auteur Divin. Mais nous devons avoir des fondements bibliques pour attribuer au Saint Esprit le sens plus complet, plus étentdu et plus clair que ce dont les auteurs humains ont pu être conscients. (Pour plus de detail là-dessus, voir l’Edition de l’hivers 2020 de ce journal).

D. L’impact de la Culture sur Notre Compréhension

Certains érudits bibliques et prédicateurs essayent de moderniser la Bible en l’interprétant à la lumière du sens des mots et des standards culturels contemporains. Effectivement, il s’agit de réinterpréter la Bible pour qu’elle signifie ce qu’ils veulent qu’elle signifie aujourd’hui. Mais la Bible n’a pas été écrite aujourd’hui, et ses enseignements non plus ne peuvent être changes pour s’accorder avec l’éthique et les pratique contemporaines.

Toutefois, nous devons admettre que la Bible contient beaucoup de pratiques anciennes qui nous sont étrangères (c’est peu dire) et qui n’ont aucun sens pour nontre culture. Ainsi, notre défi est d’une part, de ne pas interpréter la Bible pour la rendre pertinente à la culture d’aujourd’hui, mais, d’autre part à distinguer entre les principes universels de la Bible (qui sont applicables à tous les peoples de toutes les cultures dans tous les âges) et ses anciennes pratiques (qui étaient limitées à cette ancienne culture).

Premièrement, qu’entendons-nous par “culture”? La culture de toute organization est essentiellement la manière dont les choses sont faites ou les attitudes expimées qui sont construites avec le temps. Cet environnement peut avoir été développé à cause de décisions prises dans le passé, de personnes qui ont été influentes, des crises qui sont arrivées, une histoire qui s’est produite, des situations expériementées, des principes qui ont été adoptés, etc. C’est vraiment la personalité et le caractère de l’organisation exprimés en valeurs, priorités, style de leadership, ce pour quoi elle tient, comment elle réagit, pourquoi elle existe, en quoi elle croit, etc.

Les familles ont leurs cultures. C’est là que vous apprenez vos toutes premières coonvictions et peut être les plus ptofondement enracinées concernant la vie, le comportement, vos valeurs, priorités, votre vision du monde, vos relations (ex. vos parents et frères et soeurs). Votre gouvernement a sa culture; votre église a sa culture; votre lieu de travail a sa culture. Tout ce conditionnement culturel affecte la manière dont nous lisons, interprétons et mettons en pratique la Bible.

1. La Culture Ancienne

L’un des défis de l’interprétation biblique est de déterminer les pratiques qui sont applicables uniquement à une ancienne socéié et qui lui est réfléchissant (c’est-à-dire culturel) et quelles pratiques sont applicables à tous les âges (cest-à-dire, transculturel)

La question principale est: “Comment appliquons-nous l’Ecriture?” De tous les commandements et les pratiques que nous lisons dans la Bible, lesquels sont encore applicables aujourd’hui et doivent être mis en pratique par nous? Et devraient-ils être appliqués comme ils l’étaient dans l’ancienne culture ou d’une certaine forme modifiée?

Quelques Exemples de l’A.T.

(a) La dîme – les dîmes agricoles (Lev. 27:30-33); les dîmes pour les lévites et le travail des prêtres dans le tabernacle (Nom. 18:21ss.); la dîmes agricole annuelle et de la prêtrise (Deut. 14:22ss.); les dîmes pour les lévites, les étrangers, les orphélins sans pères, les veuves (Deut. 26:12 15).

(b) Viol – ex. Deut. 22:28-29. Cette exigence est-elle valide aujourd’hui de sorte que quelqu’un viole une fille, tout ce qu’il a à faire c’est de payer au père 50 shékels d’argent pour l’épouser?

(c) L’homosexualité – ex. Lev. 18:22. Ce commandement de l’A.T contre l’homosexualité, est-ce un commandement auquel nous devons adhérer aujourd’hui?

(d) La bastialité – ex. Lev. 18:23. Est-ce normal aujourd’hui que quelqu’un ait des rapports sexuels avec des animaux?

(e) Vêtements aux matières melangées – ex. Lev. 19:19. Sommes-nous contraints aujourd’hui de porter des vêtements aux matières melangées comme la laine et le lin?

(f) La loi du Sabbat – ex. Ex. 20:9-10. Devons-nous littérallement “ne faire aucun travail” le jour du Sabbat? S’il en est ainsi, quelle est la définition du “travail”? Quel jour est le Sabbat pour nous? Qu’a voulu dire Jésus quand il a dit: “Le Sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le Sabbat” (Mk. 2:27)?

(g) la Circoncision – ex. Gen. 17:10. La circoncision est-elle une pratique religieuse pour nous?

(h) Les tatouages – ex. Lev. 19:28. Sommes-nous astreints à la prohibitions des marques de tatouages sur le corps, de sortes à devoir y obéir aujourd’hui?

(i) Styles d’habillement – e.g. Deut. 22:5, “Un femme ne poretera pas un habillement d’homme, et un homme ne mettra point de vêtement de femme.” De quel habillement parle-t-on? Qui est astreint à cela, pourquoi et comment?

Quelques Exemples du N.T

(a) Le voilement de la tête pour les femmes et non pour les hommes (1 Cor. 11:1-16). Les femmes doivent-elles se voiler la tête aujourd’hui pendant l’adoration, ou y a-t-il ici un ordre qui serait exprimé différemment de manière plus appropriée dans un autre culture? En d’autres termes, le voilement de la tête était-il simplement une expression culturelle à cette époque d’un principe constant qui serait mieux exprimé différemment aujourd’hui?

(b) Le silence des femmes dans l’église (1 Tim. 2:11-15; 1 Cor. 14:34). L’instruction de Paul selon laquelle les femmes devraient garder le “silence” dans l’église était-elle culturelle ou transculturelle. Est-ce une instruction adressée spécifiquement et uniquement à des femmes d’une certaine église (ex. Ephèse) pour arrêter leurs chamalleries et leurs perturbations des cultes de l’église? Ou bien est-ce une pratique des femmes de tous les âges? Si le silence lui-même est le réflet de la manière dont l’ancien monde pratiquait un certain principe, quel est le principe qu’il démontre et comment nous devrions pratiquer ce principe dans notre culture?

(c) La soumission des épouses à leurs maris (Eph. 5:22). Comment devons-nous appliquer l’intruction de Pierre selon laquelle les épouses doivent se soumettre à leurs maris “comme Sara, qui obéissait à Abraham et qui l’appelait son Seigneur” (1 Pet. 3:5-6)?

(d) Prier les main levées (1 Tim. 2:8). L’injonction de Paul était-elle culturelle ou transculturelle?

(e) L’évangélisation (Lk. 10:4). Devons-nous littéralement “ne porter ni bourse, ni sac, ni souliers et ne saluer personne en chemin”? Ou bien Jésus déclare un principe qui doit être exprimé d’une manière appropriée dans notre culture?

(f) Se saluer avec un saint baiser (1 Cor. 16:20). Devons-nous nous saluer de cette manière aujourd’hui? Si tel est le cas, à quoi ressemblerait le baiser de deux hommes pour le monde? Et que dire d’un homme embrassant une femme qui n’est pas sont épouse? Que dire de deux femmes qui s’embrasseraient?

(g) Boir du vin (1 Tim. 5:23). L’instruction de Paul à Timothée selon laquelle il devrait prendre “un peu de vin pour ses fréquentes indispositions” est-elle une exigence pour nous? Est-ce là un traitment médical standard? Ou est-ce là une instruction pour timothée seulement.

(h) L’onction avec de l’huile (Jac 5:14; Mk. 6:13). Oindre les malades avce de l’huile est-il une pratique exigée de nous? Si tel est cas, quel en est le but et le sens? Est-ce une pratique médicale ou religieuse?

(i) Vendre vos possessions pour le donner aux pauvres (Lk. 12:33). Comment appliquons-nous cette instruction de Jésus?

(j) Les cheveux longs sont une disgrâce pour l’homme (1 Cor. 11:14). Quelle est la définition de longs chéveux? Comment pratiquons-nous cela aujourd’hui?

Conclusions

Ces aspects de l’enseignement biblique qui réflètent des pratiues culturelles anciennes doivent être examiner pour déterminer:

1. Quels principes inchangeables sont derrière eux? Notez bien: Qaund nous préparons un message, l’une des premières choses que nous cherchons sont les vérités éternelles, ses principes inchangeables. Ce sont là, les points principaux de notre sermon.

2. Comment est ce prinicipe à mettre en pratique aujourd’hui? Puisque le Bible a été écrite par des hommes du passé dans le langage, l’imagerie et la culture d’alors (pour des gens spécifiquess pour régler des situation spécifiques à un moment spécifique), il y a évidemment un accent culturel. Notre tâche est de déterminer si la Bible enseigne que la pratique culturelle est la norme pour tous les âges, ou si le prinicipe sous-jascent est une prtaique pour tous les âges.

2. Notre Culture Contemporaine

Non seulement nous devons être capables d’identifier l’influence de l’ancienne culture sur les auteurs bibliques, mais nous devons également être capables d’identifier notre propre conditionnement culturel en lisant la Bible. Nous devons reconnaître que nous lisons et interprétons avec des yeux et une compréhension conditionnés par notre propre culture. C’est pourquoi, les gens d’autres cultures que la nôtre lisent souvent des parties de la Bible avec une vision du monde et une compréhension différente de la nôtre.

Certains facteurs contemporains qui influencent sérieusement notre compréhension du texte ancient comprennent: (a) les methodes contemporaines de communication (ex. Le téléphone, le courriel, les journaux, etc.); le voyage (ex. Les avions); le style de vie (ex. L’individualisme et le matérialisme); l’habillement; la vision du monde.

En étudiant la Bible en préparation d’un enseignement ou d’une prédication, nous devons chercher à lire comme un lecteur non biaisé (même si cela n’est probablement pas totalement possible). C’est pourquoi, nous devons nous discipliner dans “l’exégèse” (amener ce qui est là à la lumière), pas “l’éiségèse” (lire en la Bible ce qui n’y est pas. C’est pourquoi, nous devons suivre un certain nombre de principes basiques d’interprétation, que j’essaie d’expliquer dans cette série intitulée “Renforcer l’Interprétation Biblique: Comment lire et comprendre la Bible”. Je vais continuer cette série dans la prochaine édition de ce journal.

II. Les Limites de la Liberté Chrétienne

1 Corinthiens 6:12-20

Par: le Dr. Stephen F. Olford

C’est la suite d’une série que nous avons publié dernièrement dans lédition de l’hivers 2019 de ce journal.

Introduction

Le troisième désordre spécifique dans l’église de Corinthe était celui de l’impureté. Le problème est soulevé par l’enseignement populaire concernant le corps humain. Les Grecs méprisaient toujours le corps. Il y avait un dicton populaire selon lequel: “le corps est la tombe.” L’élément important de la personnalité humaine est l’âme et l’esprit, tandis que le corps n’était vraiment important.

De cette façon de réfléchir résultent deux formes de comportement. La première était un ascétisme rigoureux dans lequel tout est faite pour assujétir et humilier les désires et les instincts du corps. La deuxième, qui était si prévalent dans la ville de Corinthe, était l’utilisation du corps comme moyen de satisfaction des appétits et des envies le plus possible. Cette philosophie de la vie était renforcée par une interprétation erronée de la doctrine de la liberté Chrétienne que Paul a prêchée. La conséquence est que, la licence et l’immoralité de la ville de Corinthe avait fait des incursions dans la vie de l’église. En gardant cela à l’esprit, Paul traite de la doctrine du corps du croyant.

A. La Liberté du Corps du Croyant

“Tout m’est permis, mais tout ne m’est pas utile.” (1 Corinthiens 6:12, 13). Paul introduit le sujet de la liberté du corps du croyant en citant deux proverbes ou slogans qui exigent notre attention très accentuée. C’est parfaitement vrai que le Chrétien est “appélé à la liberté;” mais il est également vrai que nous ne devons pas utiliser cette liberté comme une occasion pour la chaire” (Galates 5:13). La liberté chrétienne n’est pas le désir de faire ce nous voulons, mais plutôt le pouvoir de faire ce que nous devons faire. Ainsi, Paul nous dit deux choses concernant la liberté chrétienne:

1) La Liberté Chrétienne est Divinement Gardée. “Tout m’est permis, mais tout ne m’est pas utile. Tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit” (1 Corinthiens 6:12). Ce que Paul dit ici, c’est que parce que nous ne sommes plus sous la loi mais sous la grâce, nous sommes des hommes et des femmes libres, mais une telle liberté ne justifie en aucune manière l’anarchie, “car toute uniquité est un péché…” (1 Jean 5:17). Pour ce faire, même si le Chrétien est libre d’utiliser son corps, il doit respecter deux principes gardiens.

La première est que même si toutes choses sont permises, toutes ne sont pas oportunes. Le mot “opportun” signifie “ce qui est utile aux autres.” Nous pouvons voir quel contrôle cela impose à notre comportement de Chrétien, parce qu’il est clair que si tout ce que nous faisons avec et par notre corps est utile aux autres, nous ne devons jamais être coupables de prostituer notre liberté Chrétienne.

Le deuxième principe est simplement aussi fort. Paul déclare, “tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoique ce soit” (1 Corinthiens 6:12). Si le premier principe nous relie aux autres, le second nous concerne nous-mêmes. Tout ce que nous faisons qui a tendance à nous asservir n’est pas de la liberté, mais de la servitude. Nous abusons de notre liberté, si en l’utilisant, nous dimunions le fruit de la maîtrise de soi.

Nous entendons beaucoup parler “d’amour libre” de nos jours, mais si seulement les gens qui parlent ainsi savaient de quoi il s’agissait, ils se rendraient compte qu’ils sont esclaves de ce dont ils revendiquent comme liberté. Prenez garde que votre liberté ne devienne de la servitude. Ainsi, nous voyons que la vraie liberté Chrétienne est divinement gardée, mais notez en plus:

2) La Liberté Chrétienne est Divinement Guidée. “Les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments; et Dieu détruira l’un comme l’autre. Mais le corps n’est pas pour l’impudicité. Il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps” (1 Corinthiens 6:13). Voici un second slogan que Paul utilise pour illustrer sa doctrine de la liberté Chrétienne. Les gens argumentent que puisque les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments, de la même manière toute autre faim doit est être satisfaite. Mais, il y a une erreur grave dans cette façon de raisonner. En effet, comme le Bishop Lightfoot l’a dit: “c’est une grande confusion morale.” A la lumière de la sainte loi de Dieu, nous pouvons certainement accepter que les aliments sont essentiels au ventre, mais qui d’entre nous oserais étendre cette déclaration pour ajouter que la fornication est essentiellement pour le corps? Ainsi donc, Paul nous montre qu’autant que la nourriture est pour le ventre, Dieu les détruira tous les deux; parce qu’ils subsistent seulement durant notre vie terrestre.

Mais pour ce qui est du corps du croyant, il en est autrement. Notre corps est conçu pour le Seigneur aussi bien dans le temps présent que dans l’éternité. Comme nous le voyons présentement, il est le véhicule de l’expression divine actuellement, et un jour, il sera revêtu de l’immortalité. Il sera Son instrument de gloire et de service à travers les âges de l’éternité.

Par conséquent, soutenir que tout ce qui se manifeste comme faim doit être satisfait, n’est ni logique, ni biblique. Il est vrai que la nourriture est pour le ventre, mais le corps est pour le Seigneur, et pour cela, il n’est pour aucune forme d’immoralité ou d’impureté. Ainsi, nous concluons que tandis que la liberté du corps du croyant est une bénédiction dont il faut jouir, il faut ajouter que cette liberté est à la foi gardée et guidée. A partir de cet aspect du sujet, Paul procède maintenant à une discussion que nous pouvons appeler:

B. La Sainteté du Corps du coryant

“Et Dieu qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance. Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ? … Ne savez-vous pas que vos corps sont le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes?” (1 Corinthiens 6:14, 15, 19). Avec une grande perspicacité, Paul confronte ses lecteurs avec la doctrine de la santeté du corps du croyant. En effet, il exprime son étonnement qu’ils ne soient pas conscients de cette vérité. Ainsi, il demande encore et encore, comme il l’a fait dans les deux chapitres précédents: “Ne savez-vous pas?” (v. 15); “Ne savez-vous pas?” (v. 16); “Ne savez-vous pas?” (v. 19). Oui, le corps du croyant a été sanctifié une fois et pour toujours par:

1) Dieu le Père. “Et Dieu qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par Sa puissance” (1 Corinthiens 6:14). Le Père qui a fait le ventre, va le détruire; mais le Père qui a fait le corps le ressuscitera. La destinée du corps est éternelle. Souvenons-nous que “… Dieu…nous a fait” et non pas nous-mêmes … (Psaumes 100:3). Le Psalmiste nous rappele enore que nous sommes “…une créature merveilleuse” (Psaumes 139:14). Avec toutes les inventions scientifiques autour de nous, rien n’a encore été produit qui puisse être comparer à la merveille que représente le corsp humain. Et Paul nous dit que Celui qui nous a créé, va nous ressusciter. Dans une autre passage, il nous rappelle que “Notre cité à nous, est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de Sa gloire …” (Philippiens 3:20, 21). C’est là la destinée suprême de ton corps et du mien, et à la lumière de cela, nous ne pouvons pas, nous n’osons pas prostituer son usage. Dieu a sanctifié notre corps pour toujours par la création, et un jour par la résurrection. Ce qui est plus important, nos corps sont sanctifié par:

2) Dieu le Fils. “Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ? Prendrai-je le donc les membres de Christ pour en faire les membres d’une prostitué? Loin de là!” (1 Corinthiens 6:15). Dans un premier temps nous n’avons pas été “rachetés par des choses périssables,” tells “de l’argent ou de l’or...” (1 Pierre 1:18, 19). En d’autres mots, nous avons été “rachetés et on a payé le prix pour nous” (Bonne vitesse). À la luière de cela, Christ a daigné s’identifier à nous. C’est là toute la signification du verset 15. Littéralement on peut lire: “Ne savez-vous pas que vos corps sont des branches de Christ?” Notre pensée est Sa pensée; nos yeux sont Ses yeux; nos lèvres sont Ses lèvres; nos mains sont ses mains; nos pieds sont ses pieds; nos corps sont vraiment les membres du Seigneur Ressuscité.

Plutard, Paul développe ce thème Glorieux dans le 12ème chapitre, mais il introduit le sujet ici pour montrer l’incompatibilité et l’immoralité du croyant qui utilise les membres de Christ pour un but tout autre que celui voulu par Dieu. En réalité, l’emploi de nos membres pour des pratiques non saintes est décrit dans l’original comme un rapport sexuel illicite, ou un “viol.” Ainsi l’apôtre s’exclame, “…Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à une prostitué est un seul corps avec elle? Car il est dit, ‘les deux deviendront une seule chair.’’” (1 Corinthiens 6:16). Comme W.E. Vine l’a souligné, “amener un homme et une femme dans une relation si proche et si puissante pour former un personnalité complexe sur le plan inférieur.

C’est donc cela l’argument que Paul utilise pour souligner la sainteté absolue du corps du croyant. Mais en troisième position, notez que le corps du croyant est sanctifié, non seulement par Dieu le Père et Dieu le Fils, mais aussi par:

3) Dieu le Saint Esprit. “Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit, qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu et que vous ne vous appartenez pas à vous même?” (1 Corinthiens 6:19). Les Corinthiens on dû comprendre plus promptement ce que Paul a voulu dire par cette déclaration. Il y avait des temples pour chaque déité païen à Corinthe. Beaucoup de ces temples étaient associés à des praiques immorales; mais dans ce contexte précis, Paul introduit un nouveau concept de la vie. Il dit: “Ne savez-vous pas que votre corps st le temple du Saint Esprit?” En Grec, l’accent est mis sur le mot “Saint.” Le temple de Dieu où Il demeure par le Saint Esprit, n’est pas seulement l’église en tant que corporation, mais ton corps et le mien individuellement. Donc, bien que vous pensez que votre corps vous appartient, en réalité, il ne vous appartient pas: il appartient à Dieu. Apprécier correctement cette vérité étonnante révolutionnera notre manière de vivre. En réalité, cela donne une dignité à l’ensemble de la vie tel que rien d’autre ne le peut. Où que nous allions et quoique nous fassions, nous sommes les porteurs du Saint Esprit. Cela nessecite l’évacuation de toute conduite qui n’est pas appropriée au royaume de Dieu. Certainement, la fornication serait impensable. Mais le principe impliqué a une application bien plus large. Rien qui pourrait être de travers dans le temple de Dieu pourrait nous empêcher de devenir de enfant de Dieu.

C. La Pureté du Corps du Croyant

“Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors de son corps, mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps …Car vous avez été racheté à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu” (1 Corinthiens 6:18, 20). Les deux exhortations opératoires dans ces verset sont “fuyez l’impudicité” et “glorifiez Dieu.” L’une est négative et l’autre positive. Ainsi, pour maintenir la pureté du corps du croyant, il doit y avoir:

1) Un Evitement Total du Péché. “Fuyez l’impudicité…” (1 Corinthiens 6:18). Le verbe à l’impératif présent indique une action habituelle. Littéralement on pourrait lire: “Faites de ‘fuire’ votre habitude.” C’est la seule manière de traiter le péché. Quand la tentation vient se présenter, vous ne devez pas vous arrêter pour débatre, argumenter ou même permettre aux pensée impures de prendre racine dans votre esprit. En temps d’atttaque satanique, le mot qui vaille est “fuir.” L’une des illustrations les plus belles vivantes se trouve dans le vie de Joseph. Vous vous souviendrez que dans la cour de Potiphar, lorsque la maîtresse de la maison a essayé de le séduire pour qu’il pèche, il s’est exclamé: “…comment ferais-je un aussi grand mal et péchérais-je contre Dieu?” (Genèse 39:9), et instantanément, il a pris le fuite et est sorti de la maison (v. 12).

Pour renforcer son point de vue, Paul ajoute que contrairement aux autres péchés, l’immoralité est un péché contre le corps. “Quelque péché qu’un homme commette, ce péché est hors de son corps, mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps …” (1 Corinthiens 6:18). La raison en est que l’immoralité de ce genre est une offense contre la personnalité d’un homme ou d’une femme. De plus, ce péché particulier dévie le corps de son but divin. Ainsi Paul dit, “Fuyez l’impudicité:” et à un autre endroit il dit: “n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les désirs (Romains 13:14). Cela veut simplement dire, “N’y pensez pas” et ne faites pas des calculs pour faire du péché une possibilité, ni même une réalité.”

C’est un exhortation négative. L’exhortation positive implique:

2) Une allégeance totale à Dieu. “…glorifiez Dieu dans votre corps …” (1 Corinthiens 6:20). Notez que ce commandement est lié immédiatement avec le sacrifice de Jésus Christ qui rachète. Paul dit: “…vous avez été racheté à un grand prix; pour cela, glorifiez Dieu dans vos corps …” (v. 20). Glorifier Christ dans nos corps est non seulement une obligation, mais aussi une gratitude et une dévotion à Celui qui a donné Sa vie, pour que, ayant été libérés de la servitude de satan, nous manifestions par notre corps mortel toute la gloire du Père, du Fils et du Saint Esprit en nous. La gloire éclatante de son caratère, et si nos corps sont complètement possédés et controlés par la gloire Dieu habite en nous, là il y a une pureté qui sera vue et sentie. C’est ce que le Psalmiste appelle “la beauté de sa sainteté.” Dans leur chute, Adam et Eve n’étaient pas couverts de cette gloire, mais ils l’ont perdu quand ils ont changé l’objet de leur confiance de Dieu pour le fixer sur eux-même. L’ayant perdu, ils ont su pour la première fois qu’ils étaient nus. Comme c’est merveilleux de savoir que même dans ces corps déchus qui sont les nôtres, Jésus Christ peut être magnifiés jour après jour, que ce soit par la vie ou par la mort (Philippiens 1:20). C’est cette pureté qui convainc le monde pécheur et qui convainc l’âme à la recherche de la vérité. C’est une pureté qui donne la preuve que nous sommes avec Christ et que nous apprenons de Lui.

Conclusion:

C’est là donc que se trouve la doctrine biblique du corps du croyant. Il y a une liberté du corps qui est divinement gardée et guidée. Il y a une sainteté du corps qui est consacrée par la le Père, le Fils et le Saint Esprit, et par conséquent, il y a une pureté du corps, qui est caractérisée par un évitement total du péché et une totale allégeance à Dieu. Personne ne peut voir une vie vraiment pure sans savoir que cet homme ou cette femme est consacré(e) à Dieu.

La seule manière dont nous pouvons conclure notre étude sur ce sujet c’est de nous rappeler cette grande parole de l’apôtre, qui l’a écrite au croyants à Rome: “Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable” (Romains 12:1).

III. Plan du Message

Pour écouter la version audio de ces message, cliquez sur ces liens: Link 1 - Rév. 2:12-13; Link 2 - Rév. 2:14-15; Link 3 - Rév. 2:16; Link 4 - Rév. 2:17

Titre: Lettres au Sept Eglise: Pergam – Perséverant mais Compromettant

Thème: Tenir bon pour la vérité dans une culture de la compromission

Point #1: Christ commande la fidélité (13)

Point #2: Christ comdamne la compromission (14-15)

Point #3: Christ commande la repentance (16)

Point #4: Christ apporte une promesse (17)


1 Duvall and Hays, Grasping God’s Word, 187.

2 Charles Ryrie, The Essentials of Dispensationalism” (Israel My Glory, May/June 2007), 29.

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