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Where the world comes to study the Bible

La Revue Internet Des Pasteurs, Fre Ed 3, Edition du printemps 2012

Edition du printemps 2012

Sous la direction du

Dr Roger Pascoe,

Président de l’Institut pour la Prédication Biblique

Cambridge, Ontario, Canada 

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Renforcer les capacités de lEglise dans la prédication et le leadership

1ère Partie: Precher: Quelle Est Notre Responsabilite?

Les fondements bibliques et spirituels de la prédication

Par Dr Roger Pascoe,

Président de l’Institut pour la Prédication Biblique,

Cambridge, Ontario, Canada 

Dans cette série sur la prédication, nous avons jusqu’ici discuté des thèmes suivants:

  1. La prédication: qu’est ce que la prédication?
  2. La prédication: pourquoi prêchons-nous?

Dans le présent numéro nous allons explorer la question suivante: “Prêcher : quelle est notre responsabilité?” En tant que prédicateurs, notre responsabilité, en termes simples, est de “prêcher la parole” - rien d’autre. Nous avons la charge de proclamer le message de la parole de Dieu à ce peuple-ci, en cet endroit-ci, à ce moment-ci, et ce, avec précision, clarté et conviction.

2 Tim 4:1-5

Ce versets contiennent les dernières paroles de Paul sur notre responsabilité de prêcher jusqu’au retour de Jésus Christ. C’est probablement la déclaration la plus claire dans les saintes écritures au sujet de la prédication de la Parole.

1Je t’adjure, devant Dieu et devant le Christ-Jésus qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son avènement et de son royaume, 2prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, convaincs, reprends, exhorte, avec toute patience et en instruisant. 3Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais au gré de leurs propres désirs, avec la démangeaison d’écouter, ils se donneront maîtres sur maîtres ; 4ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables. 5Mais toi, sois sobre en tout, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton service.”

Qu’est-ce que ce passage nous enseigne au sujet de la tache de la prédication? Il nous enseigne six principes importants:

1. La Predication Biblique Est Une “Charge” Serieuse

Premièrement, c’est une charge donnée dans la présence de Dieu – c’est sérieux. “Je tadjure, devant Dieu et devant le Christ-Jésus …” (1a). Les charges que Paul donne à Timothée au sujet de la responsabilité de prêcher sont formulées dans un contexte très solennel et sur un ton très grave. La prédication doit être faite en ayant une pleine conscience que c’est devant Dieu et Jésus Christ - ce sont eux notre premier public et nos juges.

Deuxièmement c’est une charge assortie de comptes à rendre à Dieu “… qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son avènement et de son royaume” (1b) – c’est donc sérieux. A la seconde venue de Jésus, chaque croyant rendra compte pour lui-même devant le trône de justice de Christ (2 cor 5:10, and 1 cor 3:13-15).

Prêcher a un impact à l’échelle du royaume, des implications et des conséquences à la fois pour le prédicateur et pour les auditeurs. La manière dont nous prêchons et servons le Seigneur va impacter notre récompense dans le royaume de Christ. Et la manière dont nous prêchons a des implications pour les auditeurs: qu’ont-ils entendu? Comment ont-ils réagi?

Le prédicateur doit rendre compte de cette charge dabord et surtout devant Dieu. Par conséquent, ne soyez pas influencé par l’opposition à la vérité, ou par les désirs et opinions des auditeurs. Nous ne sommes pas commissionnés par Dieu pour faire plaisir à notre congrégation, mais pour “prêcher la parole!”. Bientôt, notre prédication sera évaluée devant le trône de justice de Christ selon que ce que nous avons dit ce qui est vrai, juste, et digne de la récompense céleste.

La prédication a une perspective eschatologique. C’est cette perspective eschatologique qui fait de la prédication une responsabilité si sérieuse. La responsabilité quant à la fidélité actuelle dans la prédication est une chose, mais l’idée de devoir rendre compte à Dieu au retour de Jésus Christ pour l’objet de notre prédication et la manière dont nous avons prêché en est une autre – c’est donc sérieux.

Ceci devrait nous pousser à observer une pause pour considérer ce que nous prêchons et comment nous prêchons. Cette charge solennelle devrait nous inciter à être pleinement consciencieux et transparent dans notre responsabilité en tant que prédicateurs.

“La vraie prédication est le travail le plus exigeant au monde, et aucun homme ne peut en venir à bout s’il ne s’y investi pas totalement. Dans leurs préparatifs pour la chaire, les puritains dans le temps savaient bien comment se retrousser les manches mentales. Il n’y avait rien de bâclé ou de négligé dans leur labeur homilétique. Certains d’entre eux étudiaient jusqu’à quatorze heures par jour, et l’un d’eux, en tout cas, était tellement occupé avec ses livres qu’il ne pouvait pas trouver le temps de se marier! John Wesley n’a pas rendu les choses aussi difficiles pour ses prédicateurs, mais il ne permettait pas à un homme de servir dans ses ministères tant qu’il ne s’est pas s’engagé à consacrer un minimum de cinq heures sur vingt-quatre à fouiller avec diligence dans la Parole de Dieu. “Tuez-vous avec le travail” était le sage conseil de Spurgeon à ses étudiants, “et revenez après à la vie par la prière…”. Joseph Parker n’avait-il pas raison lorsqu’il affirmait que la vraie prédication se fait avec “de la sueur de sang”? Il est dit de Howell Harris, le galant évangéliste gallois, que bien que n’ayant que vingt-quatre ans, et ayant un physique herculéen, il se donnait tellement à la prédication lorsqu’il se tenait devant sa congrégation, il pouvait à peine se tenir debout à cause de la fatigue. Après avoir déversé son cœur à la chaire, plaidant passionnément avec les pécheurs, George Whitefield était souvent retrouvé prostré dans un épuisement extrême sur le sol devant la sacristie. Par-dessus tout, de tout temps et en tout lieu, c’est notre Maître lui-même qui donne le modèle parfait et l’exemple suprême. Comme ses journées étaient laborieuses ! Que de nuits de prière laborieuse ! “1

Quel est de votre sens du devoir et votre sens de responsabilité? La famine spirituelle dans notre pays est certainement due, en partie, au manque de discipline des prédicateurs dans l’étude de la parole de Dieu, et par conséquent à leur inefficacité sur la chaire.

2. La Predication Biblique A Un Contenu Inspire

“Prêche la Parole” (2a)

D’aucun pourrait trouver redondant d’exhorter un prédicateur à prêcher la Parole. Mais Timothée était naturellement timide, jeune, et faisait face à l’opposition – trois bonnes raisons pour lesquelles il avait besoin d’être exhorté.

Il toujours bon de se rappeler que la source de l’autorité et de la puissance de notre prédication n’est ni notre charisme, ni notre âge, ni l’acceptabilité de notre message. C’est toujours la Parole inspirée de Dieu (2 Tim. 3:16), appliquée par l’Esprit de Dieu et communiquée au travers du serviteur de Dieu par le don spirituel que Dieu nous a accordé et dont nous devons ranimer la flamme. “2 Tim. 1:6).

La parole de Dieu constitue la base, le contenu et le point focal de la prédication biblique. Notre responsabilité est de “dispenser avec droiture la parole de la vérité” (2 Tim. 2:15) et de retenir “dans la foi et dans l’amour en Jésus Christ le modèle des saines paroles que tu (Timothée) as reçu de moi (Paul). Garde le bon dépôt par le Saint Esprit qui habite en nous.” (2tim 1:13-14). C’est là notre responsabilité et notre mandat – prêcher la parole inspirée de Dieu dans la vérité et dans l’amour.

3. La Predication Biblique Est Une Occupation Continue

“…insiste en toute occasion, favorable ou non” 2b

Soyez prêt en toute occasion favorable ou défavorable – c’est à dire dans toutes les circonstances. Soyez prêt pour toute occasion programmée, arrangée d’avance, traditionnelle…, aussi bien que pour les occasions imprévues. En d’autres termes, profitez au mieux de toute situation pour prêcher la parole. Soyez comme l’apôtre Paul qui a saisie toute occasion pour prêcher la parole, et qui a créé des opportunités pour prêcher (Act 16:16-34; 19:9).

Jésus a saisi toutes les occasions pour prêcher (par exemple dans les centres de la vie religieuse le jour du sabbat) et a créé des opportunités (par exemple, le Sermon sur la montagne; à partir d’un bateau de pêche; près d’un puits, à Nicodème en secret). Il a prêché la Parole de façon continue. Et nous devons faire de même.

4. La Predication Biblique Est Un Mandat Complet

“Convaincs, reprends, exhorte avec toute patience et en instruisant” (2c)

Voici la gamme des responsabilités du prédicateur. Quand vous prêchez, rassurez vous que votre prédication contienne ces trois ingrédients essentiels.

Premièrement, nous prêchons la parole pour corriger (ou convaincre). Cela concerne LA PENSEE. “Corriger” signifie confronter à la vérité ceux qui sont dans l’erreur, ou ceux qui ont des opinions contraires ou des faux enseignements. Et les raisons pour lesquelles il faut les corriger sontles suivantes :

a) Pour les convaincre de leur erreur. Jésus a dit que lorsque le Saint Esprit viendra il “convaincra le monde de péché…” - c’est le même mot (Jean 16:8);

b) Pour les convaincre de la vérité (c’est le contexte de 2 Timothée)

c) Pour présenter un argument ou faire une forte interpellation afin de les faire changer d’avis (corriger) et passer de la fausse doctrine à la vérité.

Cela signifie réfuter et corriger l’erreur (que ce soit dans la doctrine ou dans les pratiques) par la vérité biblique. Donc nous prêchons la Parole pour corriger ceux qui sont dans lerreur.

Deuxièmement, nous prêchons la Parole pour reprendre2 (réprouver, réprimander). Cela concerne LA VOLONTE. “Reprendre” signifie:

a) Réprimander ceux qui sont dans l’opposition ou dans la rébellion, ceux qui refusent d’écouter (contrairement à ceux qui sont dans l’erreur et qui sont disposés à être corrigés) dans le but de changer leurs voies;

b) Reprendre quelqu’un dans le but de susciter la repentance ou l’obéissance à la vérité;

c) Se prononcer contre ce qui est faux;

d) Résister à, discipliner, désapprouver, réprimander, censurer;

e) Avertir dans le but d’empêcher une action ou un enseignement.

Lorsque c’est nécessaire, le prédicateur doit réprimander, réprouver les personnes rétrogrades ou impénitentes, les rebelles, et ceux qui n’écoutent pas ou qui refusent d’être enseignés, tout comme Jésus a repris les démons (c’est le même mot dans Marc 3:12, 8:33)

Une réprimande s’adresse à des questions actuelles d’ordre moral, social, politique, environnemental, culturel, raciales, économique, etc. en utilisant la Parole qui est notre autorité ultime en matière de foi et de pratiques.

La prédication qui réprimande, blâme, et fait des reproches ravive la conscience du pécheur et du juste sur leurs péchés et leurs erreurs dans le but de susciter la repentance (par exemple le message de Jonathan Ewdards titré “Pécheurs entre les mains d’un Dieu en colère”). La conviction du péché suivi de la repentance est un pré-requis pour le réveil.

Ainsi donc, nous prêchons la Parole pour corriger ceux qui sont en erreur. Nous prêchons la Parole pour réprimander ceux qui sont en rébellion ou en opposition.

Troisièmement, nous prêchons la Parole pour exhorter (ou édifier). “Exhorte avec patience et en instruisant. Cela concerne LE CŒUR. Exhorter signifie:

a) Encourager, interpeller quelqu’un dans le but de la motiver;

b) Consoler, faire un plaidoyer, faire des recommandations, supplier de faire quelque chose, interpeller fortement;

c) Edifier, faire grandir – dans ce contexte, faire grandir par l’instruction dans la Parole.

Après avoir fait les corrections qu’il faut, le prédicateur doit faire grandir la congrégation – faire grandir ceux qui lui ont répondu positivement en les encourageant à se conformer et à obéir à la vérité qu’ils ont connue. Toute cette prédication (corriger, réprimander, exhorter) doit être faite “en toute patience” en s’appuyant sur la solide vérité de la Parole.             

Il ya trois ingrédients essentiels dans la prédication biblique:

(1) Nous prêchons la Parole pour corriger ceux qui sont dans l’erreur;

(2) Nous prêchons la Parole pour réprimander ceux qui s’opposent;

(3) Nous prêchons la Parole pour exhorter ceux qui répondent favorablement – par exemple ceux qui écoutent, apprennent, et changent; ceux qui répondent positivement et convenablement.

5. La Predication Biblique Proclame Un Message Impopulaire

“Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais au gré de leurs propres désirs, avec la démangeaison d’écouter, ils se donneront maîtres sur maîtres ; ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables.” (3-4)

L’avertissement pour Timothée et pour tous les prédicateurs est qu’il viendra un temps où les gens ne supporteront plus la sainte doctrine, particulièrement à mesure que le second retour de Jésus s’approche. Pourquoi? Parce que ce message qui convainc et corrige ne correspond pas à leurs proposes désires (égocentriques). Ils ne le supporteront tout simplement plus, et préféreront les fables à la vérité.

Ne le constatons-nous pas autour de nous dans notre société actuelle? Cette attitude n’est elle pas ouvertement manifestée? N’est-ce pas une marque qui caractérise notre société postmoderne?

6. La Predication Biblique Implique Un Ministere Eprouvant

“Mais toi, sois sobre en tout, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton service” (5)

Cest éprouvant parce que vous devez être sobre en tout. Par exemple être alerte moralement, mentalement (être lucide), spirituellement, étant constamment conscient de ces choses qui risquent de vous empêtrer ou vous faire trébucher. Ne vous mêlez pas dans des disputes insensées mais limitez-vous à la parole de vérité.

Cest éprouvant parce que vous devez être prêt à supporter les souffrances. La prédication biblique expose parfois le prédicateur à des afflictions – oppositions, critiques, et même la persécution. Nous ne devons pas nous soucier de notre réputation ou de notre popularité, mais consacrer nos efforts à vivre et à prêcher la vérité de Dieu.

Cest éprouvant parce que vous devez faire lœuvre dun évangéliste. C’est particulièrement éprouvant si, comme Timothée, vous n’avez pas n’êtes pas doué comme évangéliste. Faire l’œuvre d’un évangéliste implique deux choses:

a) Une proclamation claire de l’évangile de Jésus Christ; et

b) Une invitation persistante à croire en Jésus comme Sauveur et Seigneur (1 Tim. 1:15).

John Stott a dit:

“ Nous ne devons jamais lancer un appel sans avoir au préalable fait une proclamation… Les gens doivent saisir la vérité avant d’être invité à y répondre … (d’autre part) nous ne devons jamais faire une proclamation sans lancer un appel par la suite.”3

Cest éprouvant parce que vous parce que vous devez bien remplir votre service. Frayez-vous un chemin vers un ministère complet et accompli. Endurez jusqu’à la fin de votre ministère. Accomplissez pleinement vos charges. N’omettez rien. N’abandonnez pas. Ne soyez pas défait. Persévérez jusqu’à ce que vous puissiez dire: Jai achevé la course.

Conclusion:

Cette charge qui nous est donnée en tant que prédicateurs requiert une connaissance et une conviction selon les saintes écritures. C’est une charge solennelle et une grande responsabilité: “Je tadjure, devant Dieu et devant le Christ-Jésus qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son avènement et de son royaume, prêche la parole, … convaincs, reprends, exhorte”. Cette charge est encore valable aujourd’hui. Nous échouerons dans notre tache spirituelle si nous ne prêchons pas avec le même sens du devoir et le même sens de responsabilité.

2ème Partie: Leadership: Etre Un Modele Selon Le Cœur De Dieu

“Etre un modèle en pensée, en parole et en actes”

Par Dr Roger Pascoe,

Président de l’Institut pour la Prédication Biblique,

Cambridge, Ontario, Canada 

Jusqu’ici dans la série “être un modèle selon le cœur de Dieu” nous avons vu comment être un exemple d’engagement, de cohérence et d’assurance. Continuons notre étude en considérant ce que cela signifie d’être un exemple de consécration, de compassion et de compétence.

Sois Un Modele De Consecration

“Avant que je ne te forme dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu ne sortes de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète pour les nations.” (Jer 1:5)

“Pendant qu’ils célébraient le culte du Seigneur et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés.” (Act 13:2)

“C’est pourquoi, frères, choisissez parmi vous sept hommes, de qui l’on rende un bon témoignage, remplis de l’Esprit et de sagesse, et nous les chargerons de cet emploi.” (Act 6:3)

“Mais, quand celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce” (Gal 1:15)

Etre consacré signifie être dédié au Seigneur; être mis à part (sanctifié) pour son service; être exclusivement dévoué au Seigneur. Soyez donc consacré à lœuvre du Seigneur en pensées, en paroles, et en actes.

L’apôtre Paul a dit: “Mais même si je sers de libation en plus du sacrifice et de l’offrande de votre foi, je m’en réjouis et je me réjouis avec vous tous” (Phil 2:17). C’est ainsi que doit être consacrée notre vie – mis à part pour l’œuvre de l’évangile, offerts à Dieu comme un sacrifice.

Etre Un Modele En Compassion

“Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté.” (1 Tim 4:12)

“Mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. Comme une mère prend soin de ses enfants” (1 Thess 2:7)

Les leaders chrétiens doivent apprendre à être compatissants – dans nos maisons, dans nos églises, dans nos lieux de travail. Nous devons être sensibles à ceux qui sont malades, découragés, ceux qui font face à la tentation ou d’autres difficultés.

Priez pour eux lorsque vous êtes avec eux ou même lorsque vous leur parlez au téléphone. Ceci est un puissant acte pastoral de compassion.

Etre sensible aux besoins et aux particularités des gens. L’amour et le soutien a souvent des résultats plus profond et plus durable que les paroles, les réprimandes et la sévérité. Construisez des relations par votre manière de parler et d’agir. Joe Stowell a écrit:

“L’amour est au cœur de ce que cela signifie d’être un berger. L’amour est la clé des bonnes relations, et les bonnes relations sont indispensables à un leadership efficace.”4

Les bergers prennent soin des brebis, pas d’eux-mêmes. Ceux qui prennent soin d’eux-mêmes sont de faux bergers (Ezech 34). Les vrais bergers soignent et nourrissent le troupeau.

L’amour est la clé qui connecte le leader à ceux qu’il dirige. L’amour véritable est celui dont Jésus a donné l’exemple. Il ne dépend pas des circonstances, ou de la réaction de ceux que l’on dirige, ou de la manière dont le leader se sent, ou de la manière dont il a été traité. L’amour véritable est inconditionnel et sacrificiel (Jean 13:1-17)

Sois Un Moedele En Competence

“… remplis de l’Esprit et de sagesse…” (Act 6:3) – c’est la première compétence

“Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, le Christ-Jésus notre Seigneur, de ce qu’il m’a estimé fidèle en m’établissant dans le service,” (1 Tim 1:12)

“Discerne parmi tout le peuple des hommes de valeur, craignant Dieu, des hommes (attachés) à la vérité et qui haïssent le gain malhonnête ; établis- (les) sur eux comme chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix” (Ex 18:21)

Dabord, la compétence pour le ministère requiert des dons de la part du Seigneur. Seul Dieu peut donner l’habileté nécessaire pour le servir efficacement. Seul le Seigneur attribue des dons à des individus pour le bénéfice de l’église (Eph 4:7). Nous avons tous reçu des dons spirituels, mais nous n’avons pas tous les mêmes dons. La compétence requiert que nous connaissions nos dons et que nous les utilisions dans le ministère.

Si nous servons dans des domaines où nous n’avons de dons:

a) Nous n’opérerons pas avec compétence;

b) Nous serons frustrés dans le ministère à cause de la frustration dans l’accomplissement des taches qui ne nous correspondent pas;

c) Les autres seront vexés contre nous à cause du manque de compétence dont nous faisons preuve;

d) Nous gaspillerons de l’énergie et du temps par notre inefficacité;

e) Nous n’aurons pas de fruits dans notre ministère.

1 Corinthiens 12 et Romains 12 donnent la liste d’un certain nombre de dons spirituels. Ils ne sont pas exhaustifs, mais ils sont représentatifs des différents dons spirituels. Romains 12 énumère sept dons:

1) La prophétie: la capacité à appliquer la parole de Dieu à une situation et par conséquent à déclarer la pensée de Dieu au sujet d’une situation particulière

2) Le service: la capacité et le désir ardent d’aider les autres de façon spontanée

3) L’enseignement: la capacité d’expliquer les vérités de la parole de sorte à ce que le peuple de Dieu puisse la comprendre

4) L’exhortation: la capacité à encourager les autres dans leur vie spirituelle et leur développement. C’est la capacité à encourager les gens à faire des progrès, à continuer. C’est interpeller les gens à réagir favorablement.

5) La libéralité: la capacité et le désire ardent de partager des ressources matériels avec d’autres personnes qui en ont besoin;

6) Le leadership: la capacité à donner une direction et une organisation à un groupe de personne afin qu’ils achèvent la tache qui est devant eux;

7) La miséricorde: la capacité à faire preuve d’empathie envers les autres (particulièrement ceux qui traversent des moments difficiles) et à leur communiquer l’amour de Christ.

“Nous sommes plus efficaces lorsque nous opérons dans le cadre de nos dons”5 parce que de la sorte, nous opérons dans la sphère (et en harmonie avec) les capacités que Dieu nous a données.

Assurez-vous que vous savez quels sont vos dons. Ce n’est pas difficile de découvrir quels sont vos dons spirituels. Vous n’avez pas besoin de remplir un formulaire ou de faire l’objet d’une sorte d’analyse professionnelle. Posez-vous simplement quelques questions:

·         De quoi êtes-vous passionné? En quoi trouvez-vous du plaisir?

·         Qu’est-ce qui suscite en vous de la joie?

·         A quoi consacrez-vous volontairement votre énergie et votre temps?

·         Qu’est-ce qui, dans ce que vous faites, produit le plus d’efficacité et de résultats?

·         Dans quels domaines les autres vous encouragent-ils? dans quels domaines reconnaissent-ils vos talents?

·         Dans quel domaine vous sentez-vous le plus satisfait ou accompli dans le Seigneur?

Après avoir reconnu et identifié vos dons, construisez votre ministère autour d’eux. Ne vous bornez pas à exercer vos dons tout en excluant toute autre chose car tout ce que vous serez amené à faire dans le ministère ne correspond pas toujours à vos dons. Mais tout ce que vous faites doit être fait dans l’optique d’exercer vos dons. Par exemple, il se pourrait que l’administration ne soit pas votre don, mais vous devez faire un peu d’administration afin de faciliter l’exercice de vos autres dons.

Il existe bien d’autres dons que n’avez pas, mais qui doivent être présents dans votre vie et votre ministère. Par exemple si vous avez un don de prophétie, vous ne pouvez pas l’exercer en excluant la miséricorde, le service, et l’enseignement.

Ce qu’il faut retenir c’est que vos taches principales ne doivent pas nécessiter et ne tourner qu’autour de l’utilisation de dons que vous n’avez pas. Seules vos tâches secondaires doivent être dans les domaines où vous n’avez pas de dons particuliers – et seulement s’il n’ya personne à qui vous pouvez le déléguer. Ces principes sont valables dans n’importe quel domaine de la vie.

Soyez vous-même – n’essayez pas d’être quelqu’un d’autre ou d’imiter quelqu’un d’autre – par exemple ne prétendez pas être un prédicateur si vous ne l’êtes pas. Les gens remarqueront vite votre incohérence. Soyez donc authentique!

Faites appel aux autres pour être à vos cotés dans vos domaines de faiblesse. N’essayez pas d’être tout envers tout le monde. Et quelque soit ce que vous faites, faites-le pour la gloire de Dieu, avec toute votre énergie et avec excellence (1 Cor. 10:31, Col. 3:23).

Ainsi donc, la compétence dans le ministère requiert des dons particuliers de la part du Seigneur. Deuxièmement, la compétence requiert des connaissances dans les saintes écritures. Indépendamment des dons particuliers qu’ils ont, tous les leaders d’églises doivent avoir de solides connaissances dans les saintes écritures (2 Tim. 2:15). Vous ne pouvez pas conduire les autres si vous ne connaissez pas vous-même le chemin – et le chemin est décrit dans les écritures. Les leaders spirituels doivent avoir les outils spirituels qu’il faut pour répondre aux questions des gens, pour lever leurs doutes, et pour les secourir dans les difficultés.

3ème Partie: Meditation

Par Dr Roger Pascoe,

Président de l’Institut pour la Prédication Biblique,

Cambridge, Ontario, Canada 

1 Corinthiens 15:58 est l’un de mes versets préférés. Dans ce chapitre, l’exposé fait par l’apôtre Paul est probablement le plus complet et le plus significatif sur la réalité et la certitude de la résurrection grâce à laquelle:

  1. Nous serons tous transformés: de la corruption à l’incorruptibilité, de la mortalité à l’immortalité;
  2. La mort sera engloutie dans la victoire;
  3. Dieu nous donnera la victoire sur le péché et la mort à travers notre Seigneur Jésus Christ.

Ainsi, dit Paul, soyez fermes, inébranlables, progressez toujours dans lœuvre du Seigneur, sachant que votre travail nest pas vain dans le Seigneur.

Il est clair que cette exhortation finale tire sa force de la vérité et de la certitude de la résurrection dont Paul a si bien fait la démonstration dans ce chapitre. C’est cette vérité et cette certitude qui nous donne la motivation de “continuer à persévérer”

Mais ce verset est aussi l’un de ces merveilleux versets qui nous encouragent lorsque les temps sont durs et que l’opposition est forte et ouverte.

Expose Biblique

Suite à son long traité sur la résurrection comme source de notre puissance actuelle et de notre sécurité future, la conclusion de l’apôtre c’est que nous pouvons être très confiants que notre ministère a un impact durable. La vérité constitue la base de notre pratique dans le ministère. Et la vérité c’est que, à cause de la réalité de la résurrection, nous pouvons être confiants que notre ministère a une valeur éternelle.

“Par Conséquent, Dit Paul, …Soyez Fermes, Inébranlables”

Sur la base de ce que nous savons concernant l’évangile et particulièrement la résurrection de Jésus Christ, soyez “fermes” (établi, solide, inamovible) dans votre foi. Ne faites pas de compromission avec vos convictions sur la vérité. Soyez enracinés dans l’évangile du ministère; demeurez-y; n’en soyez pas détournés, ne soyez pas dans le doute à ce sujet.

Soyez “inébranlables”. Ne soyez pas détournés de votre position; ne soyez pas balancés par les attaques extérieures ou les opinions d’autres personnes (Heb 13:7). Ne soyez pas “flottants et entrainés à tout vent de doctrine” (Eph 4:14). Mais plutôt, tenez fermes contre les assauts spirituels. Soyez invariables, persistants dans votre travail pour le Seigneur.

“… Progressez Toujours Dans L’œuvre Du Seigneur”

“Progressez” signifie, abonder en actes au point d’être excessif dans notre zèle et notre engagement pour l’œuvre du Seigneur. A cause de notre sécurité en Christ, nous, bien plus que quiconque, devons abonder dans l’œuvre du Seigneur.               En tant que ministres de l’évangile, nous sommes des personnes qui devons fournir un effort diligent dans le ministère, parce que nous connaissons la vérité de l’évangile – la plus grande vérité qui peut être connue.

Nous sommes engagés dans lœuvre du Seigneur. Il l’a instituée; il nous y a appelés. Quelque soit votre ministère (que ce soit dans une église locale, dans une œuvre missionnaire à l’étranger, dans l’évangélisation, l’enseignement dans une école biblique, etc.), votre ministère Lui appartient, et Lui seul peut le préserver et le rendre florissant. Nous sommes engagés dans les affaires du royaume de Dieu.

Progresser “toujours”. Cela doit être la marque de notre travail – non pas juste dans les bons jours, mais également dans les jours mauvais. Non pas seulement dans les jours de réussite, mais aussi dans les jours d’échecs.

“Sachant Que Votre Travail N’est Pas Vain Dans Le Seigneur”

Nous “progressons” parce que nous “savons”. Nous savons que notre travail dans le Seigneur est utile. Notre travail a de la valeur, est fructueux, productif. Nous savons que notre travail a un impact éternel. Dans mon travail, je ne vois pas habituellement les résultats, je ne peux pas mesurer les progrès. Mais ce qui me motive c’est que c’est l’œuvre de Dieu (Il m’a appelé à le faire) et que ce n’est pas une œuvre futile - l’œuvre de Dieu, accomplie selon les voies de Dieu, ne sera jamais futile.

Nous avançons dans l’œuvre du Seigneur parce que nous “savons”. Ce que nous “savons” donne de la valeur et de la motivation dans l’effort. Ce que nous savons nous permet d’être confiants dans notre travail. Notre travail pour le Seigneur peut être laborieux et épuisant. Cela demande un effort acharné afin de produire des résultats et du succès. Toutefois, bien que l’œuvre soit laborieuse, elle n’est pas “futile” ou “vaine”. Au contraire, elle est formidablement productive parce qu’elle est faite dans le Seigneur”.

L’œuvre de Dieu ne peut être mesurée comme on mesure un mur en construction. Bien de fois le fruit est intangible, mais elle n’est pas vaine parce c’est Dieu qui la fait prospérer. C’est important de le savoir afin de ne pas se détourner ou se décourager.

Conclusion

La grandeur des vérités théologiques contenues dans ce passage est ramenée à notre contexte vie et de travail de tous les jours. La théologie met en lumière notre pratique dans le ministère et nous motive à servir le Seigneur. C’est la conviction profonde qui découle de tout ce que nous avons – au sujet de la vérité (particulièrement la vérité sur la mort et la résurrection du Seigneur) et au sujet de la valeur de notre travail – qui nous aide à continuer avec vigueur, avec confiance, avec joie, et avec constance.

Soyez donc encouragé et rassuré que votre travail dans le Seigneur ne sera pas vain, pas plus que votre foi en Christ ne l’est. Il ne sera pas non plus futile car celui des apôtres ne l’a pas été. Il ne sera pas vide de sens non plus car la mort et la résurrection de Christ ne le sont pas. Si nous saisissons cela, notre travail revêtira un caractère différent – un caractère qui découle de la connaissance que notre œuvre a de la valeur, a du sens, et est fructueuse pour Dieu.

En nous appuyant sur ce que nous savons, nous pouvons être pleinement confiants quant à la valeur durable de notre ministère.

4ème Partie: Plans De Predication

Par Dr Roger Pascoe,

Président de l’Institut pour la Prédication Biblique,

Cambridge, Ontario, Canada 

Ceux qui ont l’habitude de lire nos articles savent que j’inclus des plans de prédications pour vous aider dans votre prédication et votre ministère d’enseignement. Dans la préparation de vos prédications ou de vos enseignements sur la bible, vous avez certainement trouvé que l’une des taches les plus difficiles c’est d’identifier quel est le sujet et le courant de pensée du passage. A quel sujet l’auteur biblique écrit-il (le thème) et quels sont les arguments (unités de pensée) qu’il donne sur le sujet. Cela peut être vraiment laborieux dans la préparation de la prédication.

La première tache consiste toujours à découvrir le thème du passage. A quel sujet l’auteur écrit-il? En répondant à cette question, ne soyez pas vague. Dire par exemple qu’il parle de “l’amour de Dieu” est trop approximatif, trop vague. De façon plus spécifique, de quel aspect de l’amour parle t-il? L’amour de Dieu pour les pécheurs? L’amour de Dieu pour son peuple? L’amour de Dieu qui envoie son fils mourir pour nous? Essayez toujours de définir le thème en laissant transparaitre ce pourquoi l’auteur écrit.

La seconde tache consiste à découvrir ce que l’auteur dit sur le sujet. Combien d’arguments avance t-il? Quel est son courant de pensée? Comment le passage peut-il être décomposé en sous parties – par exemple quels versets convergent pour former l’unité de pensée? Ceci est important pour s’assurer que vous prêchez ce que l’auteur dit et par quel moyen il le dit. Si vous identifiez les points clés dans le message (tous les points doivent converger vers le même sujet) vous pourrez expliquer beaucoup plus clairement le passage à votre public.

Ensuite, une fois que vous avez découvert le sujet du passage et sa composition en termes de flots de pensées, il devient plus aisé d’exprimer chaque unité de pensée (chaque point de la prédication).

C’est pour cette raison que j’ajoute des plans de prédication – afin que vous puissiez voir des exemples de ce processus et que vous puissiez l’appliquer à vos propres prédications. Ces plans de prédication sont destinés à vous montrer les résultats de l’étude que j’ai faite lorsque je me préparais à prêcher sur ces passages. J’espère que vous pourrez voir comment ils sont directement liés et découlent directement du passage lui-même.

En outre, il peut être utile d’écouter la manière dont quelqu’un d’autre prêche sur ce passage. Pour cette raison, j’ai inclus un lien pour écouter sur internet la version audio de ces passages. Du fait que ces prédications étaient initialement enregistrées pour une diffusion à la radio, la durée a été limitée à 25 mn environ. Certains passages ont été couverts par plus d’une prédication radiophonique.

Sentez-vous libre d’utiliser vous-même ces plans de prédications. Vous pouvez les utiliser tels qu’ils sont publiés ou les modifier si vous voulez. Que vous utilisiez ces plans ou pas, j’espère que vous verrez d’où proviennent les principes dans les passages de l’écriture et comment les expliquer à votre public.

Dans les deux derniers numéros de la Revue Internet des Pasteurs, j’ai publié les cinq premiers plans de prédication dans la série “Les actes surnaturels de Jésus” dans l’évangile de Jean.

A. L’édition de l’automne 2011:

1. Plan de prédication n 1: Jean 2:1-11, Jésus change l’eau en vin

2. Plan de prédication n 2: Jean 4:46-54, Jésus guérit le fils de l’officier

3. Plan de prédication n 3: Jean 5:1-47, Jésus guérit le paralytique (1ère partie)

B. L’édition de l’hiver 2012:

1. Plan de prédication n 4: Jean 6:1-4, Jésus nourrit cinq mille homes

2. Plan de prédication n 5: Jean 6:16-21, Jésus marche sur l’eau

Voici maintenant les deux plans de prédication suivants dans la même série “Les actes surnaturels de Jésus” tels que décrits dans l’évangile de Jean.

Plan De Prédication N 6
Jean 9:1-7, La Guérison De L’aveugle (1ère Partie)

Pour la version audio en anglais, cliquer sur les liens suivants: Jean 9:1-3Jean 9:4-7

Sujet: Jésus est CELUI que Dieu a envoyé

Point n 1: La condition pitoyable de l’homme (1-3)

1. Comment se fait-il que cet homme soit né aveugle? (2)

2. Dans quel but est-il né aveugle? (3)

Point n 2: La mission puissante de Jésus (4-7)

1. La mission de Jésus était de faire l’œuvre de Dieu dans le monde (4)

2. La mission de Jésus était d’être la lumière de Dieu dans le monde (5-7)

Plan De Prédication N 7
Jean 9:8-23, La Guérison De L’aveugle (2ème Partie)

Pour la version audio en anglais, cliquer sur les liens suivants: Jean 9:8-23

Sujet: Jésus est CELUI que Dieu a envoyé

Point n 1: La curiosité de ceux qui avaient vu l’homme auparavant (8-12)

1. Ils sont curieux de savoir si c’est bien le même homme (8-9)

2. Ils sont curieux de savoir comment il a été guéri (10-12)

Point n 2: Les disputes entre les autorités (13-17)

1. Certains ne voyaient que la violation de la loi (14-16a)

2. D’autres ne voyaient que l’accomplissement du miracle (16b-17)

Point n 3: La crainte de la famille (18-23)

1. Ils ont prétendu ignorer tout sur la manière dont il a été guéri (18-21)

2. Ils ont craint des représailles de la part des autres juifs (22-23)

Note du traducteur:

Les passages bibliques cités dans cette revue sont d’après la Version Louis Second révisée dite à la Colombe


1 Ian McPherson, Le Fardeau du Seigneur, cité par Austin L. Sorenson, “Le fardeau du Ministère” dans Aides pour la Chair (Mai 1978), 15, et cité par Stephen F. Olford, Prêcher la Parole de Dieu. 16-17

2 επιτιμησον =blâmer, réprouver, censurer, avertir

3 John R. W. Stott, Le Portrait du Prédicateur (Grand Rapids:Eerdmans), 48-50

4 Joe M.Stowell, Etre un Berger pour l’église, (Chicago:Moody Press, 1997), 180

5 Stowell, 312

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